J'ai orné mon verre
De vers vert
Un ornement très frais
Que j'ai eu à grand frais
De fraiches saveur.
Dégusté à chaque heure,
J'ai cueillis une perle de rosé
À l'orée de ce verre fort embarrassé
Et, J' ai orné ton regard
de pantoufle de vair,
Qui, si souvent s'égard
Dans les brumes matinales
Des verres pâles.
Archives par mois : juillet 2022
Songe d’un potager
La carotte, malade est depuis hier soir,
En carotaine. Seule loin de ces racines
Elle sent bien cette decision assassine.
Aimable à toute les tables,
Pourquoi la met on telle dans un tel désespoir.
La betrave au tein de fausse pudeur,
Est, elle en est sûre, de toutes les entraves.
Par ces étés en sueur,
Les place de font rares
Quant navet, toujours aussi navré
De cette débâcle legumeuse
Attend toujours les heures heureuses.
Le jardinier, lui, loin des secrets
De son portager en déclin,
Une feuille de mesclun
Au coin des yeux,
Prépare dans un songe,
Tout brumeux
De petits pois
Un pot au feu
À rallonge
L’envol de tes yeux
Quand ton regard s'envole comme une hirondelle
Je sens ce vent de liberté, orner en Aquarelle
Tes longs cils noirs, ouverts en éventail.
Il battent l'air, pareil à des papillons,
Sauvageq et si gracile en leur batail.
Par de là les mers et les temps en haillon,
Je revois encore, dans tes yeux,
Au couleur de nos jeux anciens
Ce vieux parchemin
Où segrainait la lenteur des heures.
Alanguies à la lisière de nos espoirs
Nous reposions nos tête lourdes
D'images et de gloire.
Et, Quand l'été Exhale ses fleurs
Je repense encore à la fraîcheur
Du parfum de tes iris
L’hippopotame
J'ai un hippopotame qui joue du tam tam
Il n'a jamais été sur le nil tranquil
Pourtant, je sais qu'il voudrai y aller
Je le vois bien, dans ses yeux
Que ça lui fait du tord,
Il aimerait tant se reposer au bord.
Il laisserai passer les nuages en voyages
Il laisserai ses petites oreils
Aux moustiques affamés
Quelques goutelettes de langueur indolore
Lui chatouiller ain't le regard,
Perdu au loin
Mais non, il est la, avec moi :
Il paraisse aussi avec ses amis
Et finalement, il n'est pas si mal lotti
Loin de son Afrique natale
Instinct
Je suis Gaspard, le leopard
Mes yeux de sang,
Pareil à des poignards,
Dévalent les pentes en mugissant
Le vent blond accompagne mon appétit
Il faut bien que je Nourisse mes petits.
Si fragile, et pourtant
Ils ont l'odeur du sang
Dans les veines.
Je leur apprends l'aubaine
Des premieres lueures
De l'aurore évaporant
Ses dernièrs pleures.
Je leur apprends le crépuscule,
Les perles de sang qui se bousculent
Dans le soir agonisant.
Je leur apprends, moi leur père
À survivre dans cette océan,
Goutte que goutte de mon sang
À vivre sans peur dans ce nouvel air
Quest la vie
Mon généraliste
Aujourdui je vais voir mon généraliste
Au yeux couleur de Vidal
C'est l'air un peu triste
Que je lui souffle mon dernier râle :
Qui de mon poichis lombaire,
Qui, De mon fois débilaire
Et que dire de mes remontés gastronomiques
Qui murmurent leurs aigreurs astronomiques.
Quant à sa secrétaire,
C'est Pour moi un vrai mystère.
Sa voix orne élégamment
Le fil du téléphone :
En Parcheminant
Les horaires monotones
De sa bienveillance,
Elle nous invite à la délivrance
De tous les maux que notre corps
nous inflige encore et encore.
Le placard
Ce soir, j'ai rencard avec mon placard
Jaloux de mon inséparable plumard,
Il laissait entendre ses soupirs
À chaque fois qu'il entendait mes pas venir
Je pouvais donc bien délaisser
Quelque plumes songeuses
Et m'occuper de cette antre aguicheuse.
Tout content de cette venue inattendue,
Il laissa entrevoir ces plus beaux habits :
Qui, d'une chemise se tenant à carreau,
D'une veste dans le vent de l'époque, vers de gris,
D'un juste au corps manquant de justesse
Et que dire de cette robe magnifique
Qui enroba, de ses dentelles, mes sens en liesse.
Toutes ces belles choses nostalgiques
Finirent par Assoupir mes yeux
Vers de nouveaux cieux,
Me portant *
Plus près de mon plumard
Que de mon placard.
Le galopin
Le galopin galopait dans les près
Bien Loin de l'école et de ces heures de colle
Un sourire espiègle ornait,
Ce matin de jour de liberté volée,
Ses lèvres d'enfant innocent.
L'été, s'étitait dans ses pupilles
D'enfant volage et indolent.
Sa paresse se languissait
Dans les eaux qui scintillent :
À quoi lui servait les dieux grecs
Et le philosophe Sénèque ;
Et de savoir la bataille de waterloo
Lui qui se reposait près des roseaux
Que dire des cours de géographie
Et de ces grandes découverte
Lui, qui 'aspirait qu'à courir les prairies
Perdu dans ses pensées vertes
Il n'avait pas vu les heures s'envoler :
Le soleil était allez se coucher,
Laissant place à une lune toute ronde.
N'ayant jamais suivi de cours d'astronomie
Comment trouver son chemin sans personne à la ronde.
Tout en pleurant, par cette chaude nuit,
Il jura à la lune et aux étoiles à l unisson,
Que le lendemain il irai à l'école.
Et dans sa bonté divine, d'une caresse sur l'épaule
Le vent des nuits lui souffla le chemin de sa maison.
Le murmure
Quand la mûre mûre, murmure
Ses fruits juteux sous le soleil,
Les peines, inondées de vermeil,
Laissent, au jour se levant
rougir la chevelure de sa verdure.
Quand la myhrre s'admire
Dans la lactessence des eaux
Chetives des vents matinaux,
Ce sont tous les sens allant s'evanouir
Qui murmurent leur chaud soupir.
Et, quand les étoiles tirent leur révérence
Bruissent alors le murmure
Purupurin et pure
Des myhrres miroitant
Leur reflet odorant
Dans toute la Vallée en convalescence
Les crocs
Les crorcs, à l'appétit sanguinaire,
Par ce mois d'été passé au frigidaire
Avaient, subitement les crocs
Nageant dans les tièdes eaux
Des glaçons en sueur,
Ils commençaient à s'agiter
En leur fromage rappés
Et, en effet, c'est aux plus chaudes heures
Qu' eu lieu le sanglant carnage.
Le croque monsieur, au ramage
De camambert,
La mine patibulaire,
S'empara des vertues de la croque madame
S'ensuivit, dans le frigidaire, un ramdam
Aux odeurs d'amour vache
Puis, le silence, subitement revint.
C'est en voulant prendre une bouteille de vin
Que j'aperçu, là, Blottis dans une cache,
Des petits croc mitaine...