Archives par mois : janvier 2015

remake R.devos hum 

le bout bout

il boue d’impatience

on va lui prendre un bout

il en a conscience

mais ce n’est pas un sujet tabou

c’est juste une expérience

car on va prendre un autre bout

pour faire avancer la science

est-ce que deux bouts, mis bout à bout

ne forment qu’un ?

mais le bout du premier bout craint

que le bout du second bout

ne voudra pas faire, avec lui un bout de chemin

il faut dire, il a souvent été trainé dans la boue

car il a du mal à joindre les deux bouts

il n’est pas au bout de ses peine

il n’est pourtant pas plein de haine

il voudrai tant être à bout portant

avec un autre bout à bout touchant

n’est ce pas touchant

se dit l’autre bout.

Après ces tergiversations

Le deux bouts finissent par s’endormir debout

Normal, c’est une histoire à dormir debout !

et ils finirent par s'asseoir :)

à l’automne

à l’automne, les feuilles volent au vent ;

portées par le temps qui soupire,

elles déambulent dans les rues, tristement,

cherchant un endroit où se blottir.

A l’automne, les enfants reprennent

le chemin de l’école. Sur le pupitre,

les feuillent rêvent de l’été qui, lentement,

s’encre au verso de ce nouveau chapitre.

A l’automne, le froid s’installe.

déjà, les souvenirs d’été se fanent

sur les pages du temps qui râle.

les feuilles, couleur de feu de l’automne

dans notre cœur, inlassablement flânent

bruissement d’aile d’une plume d’automne. -

les paroles se sont tuent : elles se terrent.

le silence, vêtu de nombreuses pensées,

va faire son entrées : l’ombre des maux errent

sur ses parois : il est bientôt prêt à parler.

il est le rois de beaucoup de sous-entendu

qui sont bien souvent des mal entendu :

le silence a son propre langage

qui, bien plus que des paroles, nous engage.

il nous mets sur la voie de bien des réflexions :

car il s’entendait très bien avec notre ennuie :

j’ai entendu sa voix qui s’immisçait, sans bruit,

en moi : il me parlait de ce grand tourbillon.

ce tourbillon de maux, que tout ce silence,

crie à nos oreilles  car en nous il sommeille :

Les maux se murent bien souvet dans le silence

Solitaire tercet

Quelle tristesse, de n’être que trois.

Cette rime, toujours, est orpheline

Se sentant bien seule elle aurait bien froid

Et ne serait-ce pas un effroi

de savoir qu’elle ne rime à rien.

Il faut qu’un ami, on lui octroie.

comment des Italiens si chaleureux,

ne veulent-ils pas qu’un vers s’acoquine

pourquoi le rendent-il si malheureux

il en appelle de tous ses veux

ne plus être pris pour un vaurien

voyons, soyeux généreux :

le vers, solitaire, prend tout son sens

 

Le temps d’une histoire

Je vais vous raconter, le temps d’une histoire, l’histoire du temps.

Car il ne faut pas croire, le temps a une histoire objective ou subjective :

Des secondes qui se suivent, sans jamais se croiser : elles se loupent à la seconde près.

Les pauvres, c’est bien triste toutes ces secondes bien seules : qui ont cependant le souvenir de la précédente et sont le point de départ de la suivante : comment faire pour être un bon instant puisqu’elles portent en elles un souvenir assez trouble et que le futur n’est pas bien défini.

Surtout que le hasard pas souvent par-là. Par pur hasard ça je n’e sais rien. En fait pas vraiment puis qu’il vient d’un autre fait tout à fait logique : si je pose un pot de fleur qui n’aura pas de pot d’ailleurs car il tombera sur la tête de quelqu’un ; ça s’est vraiment manque de pot ! mais quelle idée de le mettre là avec tout ce vent : le temps aurait-il des contre temps dans son emploi du temps planifié ?

Bref, le temps prend tout son temps pour faire souffrir toutes ces pauvres secondes, il a du temps devant lui alors que chaque instant meurt au moment même où il nait.

Tout ça pour dire que j’aimerai pas être une seconde : avec tous ces paramètres à prendre en compte. Et puis y a aussi le patron la haut qui en rajoute et la morale, et nos propres restrictions qui font que ces secondes sont parfois très longues

 

Les plis de la journée

Le jour va se mettre au lit

le journal de cette journée,

La nuit va prendre et déplie

le rêve va sortir de son lit

il va mettre dehors son nez

le jour va se mettre au lit

la journée son rêve relit

mélange doucement amené

La nuit va prendre et déplie

le crépuscule aurait remplit

de rêverie sa dulcinée

le jour va se mettre au lit

Et le temps le rêve abolit

L’éveille est bientôt ajournée

La nuit va prendre et déplie

Le jour ne fera pas un pli

Car la journée pique du nez

Le jour va se mettre au lit

 

1 Commentaire

Vénale villanelle

Mais qu’est-ce qu’une villanelle ?

N’étant pas très fort en comptes,

Ils dansent dans mes prunelles.

Il faut des vers très ponctuels :

Souvent le coeur ils démontent

Mais qu’est qu’une villanelle

Plein des verres préjudiciels

qui pourraient nuire au conte.

Ils dansent dans mes prunelles.

Déchiffrant comptes rebelles

Ainsi chiffre et vers s’affrontent

Mais qu’est qu’une villanelle.

aquarelle de querelles

des vers et pieds se confrontent

Ils dansent dans mes prunelles

Dans sa belle citadelle

Ils s’épiaient et elle eut honte

Ils dansent dans mes prunelles

Mais qu’est-ce qu’une villanelle

Les ailes de la villanelle

Ribambelle de venelles

Telle une gabelle des aires

Tonnelle de vers elle scelle

Bagatelle des ombrelles

Son terrain de jeu serai l’air.

Ribambelle de venelle

Sa nouvelle robe en dentelle

De vers en lesquels elle se perd.

Tonnelle de vers elle scelle.

Tous ses rappels la harcèlent

Elle manquerait parfois d’air

Ribambelle de venelles

En ses ailes passerelles.

Toute une aire de repères

Tonnelle de vers elle scelle

De ses ailes structurelles

Elle croit en la bonne paire.

Tonnelle de vers elle scelle.

Ribambelle de venelle.

 

La pendule d’or

La pendule dore : dans sa boite un trésor

Elle a mis en boite le temps : assez souvent boite le temps

Il veut remettre les pendules à l’heure

Pout oublier, le temps d’un instant, ses ranceours

Ainsi le temps s’endort : la boite de Pandore

A laisser échapper le temps : le regret est souvent tentant

Et, à l’origine de beaucoup de malheur

L’espoir, avec les souvenirs a eu des heurts.

Il est bientôt minuit : Le passé est hors de lui

Le temps est une boite à lettre : il a posté à mon être

Ce qui, peu être, n’en fait plus jamais partie.

Le temps, m’a pris la vie qui m’était impartie.

La pendule s’endort : le pendule dore le temps

ses yeux seront toujours ouverts sur tous ceux que il a découverts ;

Il ne pourra plus se passer de son passé :

Le temps fait toute une histoire de son passé

Le temps fait le pendule : et telle une libellule

En nos rêves il déambule : il est un vrai funambule.

Qu’est ce que la poésie

Un rêve de vers : des verres de rêves

Qui se déversent en nous :

Les maux se cristallisent sur nos lèvres

Les mots, sur nos lèvres embaument les maux

Ils nous mettent du baume au cœur

Le cœur, imbibé de verre le soir

Le matin, sa plume, vomit les vers.

Qu’est ce que la poésie ;

Un cœur qui saigne : un cœur de verre

Trempé de larme de vers : elles reflètent

Une fragilité rêveuse.

Qu’est-ce qu’un poète :

Un souffleur de vers : des vers remplis de sensations

Les vers embaument une rêveuse nostalgie.

La poésie qu’est ce ?

Le temps d’un frisson qui dure longtemps

Ferme les yeux : les cieux s’ouvrent des yeux

Ils sont l’essieux des yeux bien rêveurs

C’est le regret et l’espoir : une larme de vers

 

Géographie de l’anatomie

Et en quête de gain pris le vaisseau sanguin.

Il atteint le haut Rein : trouva des alsaciens

Remontant vers le nord le traité de Francfort

Devait lui annoncer : depuis peu les français

Ne sont plus bienvenus. Les relations tendues

On depuis entrainées des liaisons incarnées,

Jusqu’au bout des ongles, comme un furongle

Mais les calculs Rhinaux ont assainis les eaux.

Depuis part tous les pores cette nouvelle en or

Lentement s’écoule.

Le tour de Rhin guéri, vers un autre pays

Il voulut s’établir. Ainsi sans coup férir

C’est vers la Lettonie que ses troupes il mit.

Nous nous emparerons se dit-il des laitons

Le peuple décimé

La chute de rin se fini

Il ne faut pas croire, les rats, dans notre société sont nombreux

Outre les rat (parfois étoilé) de l’opéra, il y a, moins glorieux

Les rats ( le dos vouté)ci à coté de nous. Le rat fios qui lutte

Contre vents et marrées… il y a les rats daim avec leur botte en daim

Meme en amours : il y a les rat tôt pris un peu trop tôt. Il y a ceux

Qui n’hésite pas à prendre la rat pierre pour des femmes au cœur de pierre.

Un peu de rondeur dans ce monde si carré

Il est vrai qu’être un peu rond, n’est toujours très bien vu

On tourne souvent….en rond et le moral abattus,

Furibonds et plein de haine, de tout ce qu’on nous assène

Et quelle maigre consolation de savoir,

Que sur des moelleux coussins l’on peut mieux s’assoir.

Et de nos veines intentions l’on se roule

N’est-ce pas un frêle réconfort de savoir,

Que l’on se met plus facilement en boule

Et toutes ces forment qui, dans nos beaux miroirs

La vue nous déforment.

Mais ce cercle vicieux, peut être vertueux

Avec de telles forment,

nous sommes, si je puis dire ;) en pleine forme.

Notre vision arrondie, nous permet d’arrondir les angles

Nous ne manquons, jamais, furibond, une occasion de rebondir : quoi de plus déroutant

Et avouer que de bon double airbag, ça fait moins de mort sur les routes