qu'est ce que le rêve d'une étoile
Au début, une toile ;
qui s'étiole, se file,
à n'en devenir plus qu'une toute petite étoile.
Mais elle ne file pas,
elle reste en moi et illumine mes rêves.
qu'est ce que le rêve d'une étoile
Au début, une toile ;
qui s'étiole, se file,
à n'en devenir plus qu'une toute petite étoile.
Mais elle ne file pas,
elle reste en moi et illumine mes rêves.
remake R.devos hum
le bout bout
il boue d’impatience
on va lui prendre un bout
il en a conscience
mais ce n’est pas un sujet tabou
c’est juste une expérience
car on va prendre un autre bout
pour faire avancer la science
est-ce que deux bouts, mis bout à bout
ne forment qu’un ?
mais le bout du premier bout craint
que le bout du second bout
ne voudra pas faire, avec lui un bout de chemin
il faut dire, il a souvent été trainé dans la boue
car il a du mal à joindre les deux bouts
il n’est pas au bout de ses peine
il n’est pourtant pas plein de haine
il voudrai tant être à bout portant
avec un autre bout à bout touchant
n’est –ce pas touchant
se dit l’autre bout.
Après ces tergiversations
Le deux bouts finissent par s’endormir debout
Normal, c’est une histoire à dormir debout !
et ils finirent par s'asseoir
à l’automne
à l’automne, les feuilles volent au vent ;
portées par le temps qui soupire,
elles déambulent dans les rues, tristement,
cherchant un endroit où se blottir.
A l’automne, les enfants reprennent
le chemin de l’école. Sur le pupitre,
les feuillent rêvent de l’été qui, lentement,
s’encre au verso de ce nouveau chapitre.
A l’automne, le froid s’installe.
déjà, les souvenirs d’été se fanent
sur les pages du temps qui râle.
les feuilles, couleur de feu de l’automne
dans notre cœur, inlassablement flânent
bruissement d’aile d’une plume d’automne. -
les paroles se sont tuent : elles se terrent.
le silence, vêtu de nombreuses pensées,
va faire son entrées : l’ombre des maux errent
sur ses parois : il est bientôt prêt à parler.
il est le rois de beaucoup de sous-entendu
qui sont bien souvent des mal entendu :
le silence a son propre langage
qui, bien plus que des paroles, nous engage.
il nous mets sur la voie de bien des réflexions :
car il s’entendait très bien avec notre ennuie :
j’ai entendu sa voix qui s’immisçait, sans bruit,
en moi : il me parlait de ce grand tourbillon.
ce tourbillon de maux, que tout ce silence,
crie à nos oreilles car en nous il sommeille :
Les maux se murent bien souvet dans le silence
Solitaire tercet
Quelle tristesse, de n’être que trois.
Cette rime, toujours, est orpheline
Se sentant bien seule elle aurait bien froid
Et ne serait-ce pas un effroi
de savoir qu’elle ne rime à rien.
Il faut qu’un ami, on lui octroie.
comment des Italiens si chaleureux,
ne veulent-ils pas qu’un vers s’acoquine
pourquoi le rendent-il si malheureux
il en appelle de tous ses veux
ne plus être pris pour un vaurien
voyons, soyeux généreux :
le vers, solitaire, prend tout son sens
Le temps d’une histoire
Je vais vous raconter, le temps d’une histoire, l’histoire du temps.
Car il ne faut pas croire, le temps a une histoire objective ou subjective :
Des secondes qui se suivent, sans jamais se croiser : elles se loupent à la seconde près.
Les pauvres, c’est bien triste toutes ces secondes bien seules : qui ont cependant le souvenir de la précédente et sont le point de départ de la suivante : comment faire pour être un bon instant puisqu’elles portent en elles un souvenir assez trouble et que le futur n’est pas bien défini.
Surtout que le hasard pas souvent par-là. Par pur hasard ça je n’e sais rien. En fait pas vraiment puis qu’il vient d’un autre fait tout à fait logique : si je pose un pot de fleur qui n’aura pas de pot d’ailleurs car il tombera sur la tête de quelqu’un ; ça s’est vraiment manque de pot ! mais quelle idée de le mettre là avec tout ce vent : le temps aurait-il des contre temps dans son emploi du temps planifié ?
Bref, le temps prend tout son temps pour faire souffrir toutes ces pauvres secondes, il a du temps devant lui alors que chaque instant meurt au moment même où il nait.
Tout ça pour dire que j’aimerai pas être une seconde : avec tous ces paramètres à prendre en compte. Et puis y a aussi le patron la haut qui en rajoute et la morale, et nos propres restrictions qui font que ces secondes sont parfois très longues
Les plis de la journée
Le jour va se mettre au lit
le journal de cette journée,
La nuit va prendre et déplie
le rêve va sortir de son lit
il va mettre dehors son nez
le jour va se mettre au lit
la journée son rêve relit
mélange doucement amené
La nuit va prendre et déplie
le crépuscule aurait remplit
de rêverie sa dulcinée
le jour va se mettre au lit
Et le temps le rêve abolit
L’éveille est bientôt ajournée
La nuit va prendre et déplie
Le jour ne fera pas un pli
Car la journée pique du nez
Le jour va se mettre au lit
Vénale villanelle
Mais qu’est-ce qu’une villanelle ?
N’étant pas très fort en comptes,
Ils dansent dans mes prunelles.
Il faut des vers très ponctuels :
Souvent le coeur ils démontent
Mais qu’est qu’une villanelle
Plein des verres préjudiciels
qui pourraient nuire au conte.
Ils dansent dans mes prunelles.
Déchiffrant comptes rebelles
Ainsi chiffre et vers s’affrontent
Mais qu’est qu’une villanelle.
aquarelle de querelles
des vers et pieds se confrontent
Ils dansent dans mes prunelles
Dans sa belle citadelle
Ils s’épiaient et elle eut honte
Ils dansent dans mes prunelles
Mais qu’est-ce qu’une villanelle
Les ailes de la villanelle
Ribambelle de venelles
Telle une gabelle des aires
Tonnelle de vers elle scelle
Bagatelle des ombrelles
Son terrain de jeu serai l’air.
Ribambelle de venelle
Sa nouvelle robe en dentelle
De vers en lesquels elle se perd.
Tonnelle de vers elle scelle.
Tous ses rappels la harcèlent
Elle manquerait parfois d’air
Ribambelle de venelles
En ses ailes passerelles.
Toute une aire de repères
Tonnelle de vers elle scelle
De ses ailes structurelles
Elle croit en la bonne paire.
Tonnelle de vers elle scelle.
Ribambelle de venelle.
La pendule d’or
La pendule dore : dans sa boite un trésor
Elle a mis en boite le temps : assez souvent boite le temps
Il veut remettre les pendules à l’heure
Pout oublier, le temps d’un instant, ses ranceours
Ainsi le temps s’endort : la boite de Pandore
A laisser échapper le temps : le regret est souvent tentant
Et, à l’origine de beaucoup de malheur
L’espoir, avec les souvenirs a eu des heurts.
Il est bientôt minuit : Le passé est hors de lui
Le temps est une boite à lettre : il a posté à mon être
Ce qui, peu être, n’en fait plus jamais partie.
Le temps, m’a pris la vie qui m’était impartie.
La pendule s’endort : le pendule dore le temps
ses yeux seront toujours ouverts sur tous ceux que il a découverts ;
Il ne pourra plus se passer de son passé :
Le temps fait toute une histoire de son passé
Le temps fait le pendule : et telle une libellule
En nos rêves il déambule : il est un vrai funambule.
Qu’est ce que la poésie
Un rêve de vers : des verres de rêves
Qui se déversent en nous :
Les maux se cristallisent sur nos lèvres
Les mots, sur nos lèvres embaument les maux
Ils nous mettent du baume au cœur
Le cœur, imbibé de verre le soir
Le matin, sa plume, vomit les vers.
Qu’est ce que la poésie ;
Un cœur qui saigne : un cœur de verre
Trempé de larme de vers : elles reflètent
Une fragilité rêveuse.
Qu’est-ce qu’un poète :
Un souffleur de vers : des vers remplis de sensations
Les vers embaument une rêveuse nostalgie.
La poésie qu’est ce ?
Le temps d’un frisson qui dure longtemps
Ferme les yeux : les cieux s’ouvrent des yeux
Ils sont l’essieux des yeux bien rêveurs
C’est le regret et l’espoir : une larme de vers
Géographie de l’anatomie
Et en quête de gain pris le vaisseau sanguin.
Il atteint le haut Rein : trouva des alsaciens
Remontant vers le nord le traité de Francfort
Devait lui annoncer : depuis peu les français
Ne sont plus bienvenus. Les relations tendues
On depuis entrainées des liaisons incarnées,
Jusqu’au bout des ongles, comme un furongle
Mais les calculs Rhinaux ont assainis les eaux.
Depuis part tous les pores cette nouvelle en or
Lentement s’écoule.
Le tour de Rhin guéri, vers un autre pays
Il voulut s’établir. Ainsi sans coup férir
C’est vers la Lettonie que ses troupes il mit.
Nous nous emparerons se dit-il des laitons
Le peuple décimé
La chute de rin se fini
Il ne faut pas croire, les rats, dans notre société sont nombreux
Outre les rat (parfois étoilé) de l’opéra, il y a, moins glorieux
Les rats ( le dos vouté)ci à coté de nous. Le rat fios qui lutte
Contre vents et marrées… il y a les rats daim avec leur botte en daim
Meme en amours : il y a les rat tôt pris un peu trop tôt. Il y a ceux
Qui n’hésite pas à prendre la rat pierre pour des femmes au cœur de pierre.
Un peu de rondeur dans ce monde si carré
Il est vrai qu’être un peu rond, n’est toujours très bien vu
On tourne souvent….en rond et le moral abattus,
Furibonds et plein de haine, de tout ce qu’on nous assène
Et quelle maigre consolation de savoir,
Que sur des moelleux coussins l’on peut mieux s’assoir.
Et de nos veines intentions l’on se roule
N’est-ce pas un frêle réconfort de savoir,
Que l’on se met plus facilement en boule
Et toutes ces forment qui, dans nos beaux miroirs
La vue nous déforment.
Mais ce cercle vicieux, peut être vertueux
Avec de telles forment,
nous sommes, si je puis dire ;) en pleine forme.
Notre vision arrondie, nous permet d’arrondir les angles
Nous ne manquons, jamais, furibond, une occasion de rebondir : quoi de plus déroutant
Et avouer que de bon double airbag, ça fait moins de mort sur les routes