Aujourd'hui c'est samedi
Et mon œil fleurit :
Des perles de regrêt
Hier soir, ont sillonné
Mes joues creuses.
Dans la ville encore endormie
Je revois encore nos heureuses
Heures, à prendre notre temps.
Près de la Seine, témoin
De ces moments ceints
De légèreté et d'abandon
Je me réveille lové
Contre ce pardon.
Celui d'une vie recommencée
Aujourdui, c'est samedi
Et mon iris fleurit,
A la rosée de ce matin printanier
De ces souvenirs d'été.
Archives par mois : avril 2024
En somme
En somme
La somme m'assomme
Sommée de s'expliquer
J'ai conjugais le verbe sommer
Et je suis tomber
Sur le sommelier
Qui assommé
Par toute cette somme
Et tombé dans les pommes,
À piqué un somme.
Il la piqué à la somme
Ect
L’anchois
À un anchois échu
Un poste de choix
Pareil à un ange déchu
Il fut accablé par ce poids.
Sous les ordres d'un colonel
Et de son plancton
Il ne savait sur quel thon
Danser.
Samedi je m’ennuie
Aujourdui c'est samedi
Et, en ce jour indécis
Je me languis
Le ciel bleu se mouche le nez
Sur ma vitre encore pantelante
Dans les heures lentes
De ce jour chômé
Je mennuie
Dans l'enfer de samedi,
Je prends mon parapluie
Pour me protèger des longues heures
Qui sont sans saveur
Abandon
Abandon
Qui aurai je été
Si tu ne m'avais
Laissée au bord du chemin ?
À quel destin
Aurai je eu droit,
Si tu m'avais gardée sous ton toi ?
Quelle personne
Serai je devenue
Toi qui n'as pas su.
Ton silence résonne
Dans mes prières,
Ton absence danse
Sous mes paupières.
Moi qui ne t'ai pas connue
Comment as tu pu ?
T
La tasse de thé
En costume gris
Ses yeux couleur de pluie,
Il avait le dos voûté.
Devant sa tasse de thé
Au bord des lèvres, le ciel
Égrainait sa tristesse fidèle.
Il regardait les gens :
Un jeune homme élégant,
Une dame d'âge mûr
Avançant d'un pas sûr.
Mais lui, n'était plus sûr de rien
Son ami l'avait quitté
Dans le matin.
Son cœur égratigné,
Se noyait doucement
Dans sa tasse de thé.
J’ai patiné
Dans ton regard givré
Jai patiné.
Au miroire de tes yeux
J'y ai cueilli des cieux
Piquetés de glace.
Et, quand tu m'enlace
De tes promesses sans lendemain
Je me noie dans un profond chagrin
Je n'ai jamais été bonne patineuse
Même avec le temps.
Mais c'est ainsi pour l'instant
Et j'en suis bien heureuse
Malade
Aujourd'hui je suis malade :
Ma voix enrouée
M'a menée vers une laryngite.
Mon sommeil s'agite
En des toux étouffées.
À desfaut,
De vous raconter des salades,
Je ruminerai mes maux
Dans la profondeur
De mon lit douillet.