Dans le bois, aux nombreux mumurmures
De feuilles mortes,
L'automne annonçait ses parures
De toutes sortes :
Les chants Sylvestres annonçaient
La fin de l'été qui se prolongait.
Aux dorures des feuilles,
Répondait ce vent frais,
Comme une odeur d'écolier
Qui aurai fait son entrée.
Dans le bois aux feuille
Aux couleurs Mordorées
Le temps s'assoupit
Dans une longue rêverie
Et, les enfants laissent flâner
L'été sur leurs beaux cahiers
Archives par mois : août 2023
La femme aux mille visages
Elle avait mis une pudeur fardée
Sur ses joues enfantines
Et quelques gouttes de rosée
Sur ses lèvres pourpourines
Sur son chapeau à plume,
Quelques oiseaux volages.
Ses yeux, couleur de brume,
Laissaient présager des voyages
Elle avait mille visages.
À ses cheveux blanchis
Par les années,
S'affichait un port altièr
De sa tête bien faite
Personne n'avait encore conquis
Cet oiseau épris de liberté
Mer de rêves
Aujourdui je vais à la mer,
Des rêves plein la tête.
Sur la plage horaire,
J'ai déjà étendu ma serviette.
Le regard ensseveli
Par le sable doré,
Des étoile de mer ont fleuri
Sur ma rétine ensorcelée.
La torpeur du samedi
Aujourdui c'est samedi,
Et je suis en bas debit
Mon réveil a été été mis en veille:
Ce matin, les heures ont eu quelques heurts
Avec le temps qui, sous cette chaleur,
Ont eu encore sommeil.
Il sommeille dans les heures matinales
Des goûtes de torpeur :
Sous le murmure de l'éreinte estivale
Je cligne des yeux sous cette vapeur.
Aujourdhui, c'est samedi
Et, sous un ruissellement
D'heures alanguies
Je prends mon temps.
Suis je un poète ?
J'aurai aimé être un poète,
Avoir la rythmique des je t'aime
Et des vers Dans la peau.
Mais, hélas
Je n'ai pas le tempo.
Mais hélas,
Mes enjambées musicales
Finississent en vers brisés
Mes idyles conjugales
Ont presque toujours été
À l'imparfait
Et quand le présent
Se faisait parfait,
Le futur se faisait lointain
Et, c'est dans les pas incertains
De l'artististe suspendu au mouvement
Du temps qui pense,
Que j''imagine ma plume qui danse
Une pluie d’ailes
Au mumurmure des oiseaux,
Répondait le printemps.
Petits et frêles sur leurs arbrisseaux
Ils Chantaient le soleil se levant
Tout encore ennuagé, le ciel émergeait
Alors de sa rêverie brumeuse :
les étoiles encore rêveuses,
Au zéphyr du ciel, finirent par se détacher
Une pluie d'ailes se forma au matin
Dans ses paupières encore closes,
Souvenir d'une ancienne rose
Qu'il avait aperçue sur son chemin.
Et parfois, au chant des oiseaux
Il cueille le souvenir de cette fleur
Et la laisse alors, dans le flot
De ses songes, voltiger des heures
L’oiseau et la feuille
Sur un arbre, une feuille grelottait
Seul et sans défense contre le vent,
Elle tenait bon contre l'adversité du temps.
un oiseau au plumage d'été vient se poser.
Il regarda en bas et compris :
Un cimetière de feuilles jonchait le sol,
Pareil à un linceul qui aurait jauni,
Recouvrait bien des herbes folles
Je ne veut pas mourir, murmura la feuille
Je veux voir le monde,
Le tonnerre qui gronde.
C'est alors que, l'oiseau au plumage d'or
Receuillit très délicatement la feuille
Et l'a pris sous ses ailes multicolores.
Nostalgie du samedi
Aujourdui c'est samedi :
C'est le regard Émpli
D'une nostalgie voyageuse
Que j'ouvre les yeux,
Quittant la douceur prometteuse
Des bras majestueux
De Morphee.
Je me Blottis alors
Contre la caresse
Des couleurs multicolores
Du soleil qui, avec paresse,
Sort de son lit
Aujourd'hui, c'est samedi,
Et, c'est les iris jonchés d'une pluie
De gouttes de soleil
Que je me réveille
Le murmur du pinceau
Entre terre et mer
J'ai vu Vermeer
Au bout du silence
J'ai vu le pinceau qui danse,
Ourlant les écumes des vagues
Dans le soupir de son esprit qui divague
Les chats du val d’août
Par nos villes, en ces mois chauds
L'on peut entendre, dans le flot
Incessant des klaxons
Les chats de la mi août
Au soir qui nous envoûte,
Les villes ronronnent
De la litanies des mistigris :
Pluie de notes félines
Au soir tombant,
Précédant
La fureur chagrine
Des orages Dévastateurs.
À la croisée des heures,
Si lon écoute bien,
Au safran du matin,
L'On peut encore entendre
Le chant des chats
Du val d'août se Se rependre
Dans nos bras