Hier encore , mes sens rêveurs, t'imaginaient,
Et Mes yeux avides et gourmands te sculpteraient :
Du haut de ma créativité nouvelle,
Jeffeuillerai tes si timides prunelles
En des vers délicieux.
Je carameliserai ton regard
Qui se veut, si souvent, de vieux renard
Au ton bien sentencieux ;
Je le figerai au miroir de tes pensées
J'écouterai le murmure de tes soupirs
Et les cristalliserai en des ailes,
Sur lesquelles
Je pourrai, quand l'orage gronde,
Reposer mon âme vagabonde.
Et, quand enfin, dans ce si douloureux repentir,
Après tant d'années de froid silence
Nous nous retrouverons
Je n'aurai plus à imaginer.
Archives par mois : mars 2022
Les vers de lune
Une prose
Si je lose,
en hypnose
Avec les verres
Fossoyeurs
Des heures
De cette journées
Endommagée
Puis, je piquerai un fard
Dans les brumeuses voiles
De cette nuit en étoile.
Et j'aurai la lune merveilleuse
Comme étendard
Accompagnant ma nuit silencieuse
Les silences de la mémoire
Je constuirai des silences
J'irai construire des silences dans ton souvenir :
Longs et chancelants, dans la vie conquérante,
Je me souviendrai de ta voix hésitante,
Cherchant la traductions qui pourrait suffir
À cette rencontre, pour moi encore, irréelle.
J'irai construire des silences dans ce souvenir
Qui, si souvent me porte sur ces ailes.
Je rêverai ton visage aux contour devenus incertains,
J'envisagerai tes mots qui se sont éteints
Sous les flocons de ce pays si lointain.
J'entendrai toujours les confettis de ton rire
Raisonner dans mes pensées muettes.
Et, ce rêve, qui pourtant, me fait tant souffrir
Continuera, sans fin, de chanter son refrain
Dans le silence de ma mémoire.
L’escargot
L'escargot escargote dans sa roulotte,
Qu'il porte toujours, à porté de bave impatiente.
Aménageant sa maisonnée toujours mouvante,
Il trimballe toutes ses affaires devenues sottes :
Imaginez un peu, les Montre Molles*
Égrainer toute leur lenteur sur le sol.
Si vous êtes un jour invité pour le thé,
Peu être rencontreriez vous le chapelier *,
Admirer une sauterelle en talon anguille *;
il laisserait, à cette vision,
de cette vénus au jambe de quilles,
Déborder toutes ces émotions.
Les vers solitaires
Deux vers, au comptoir des déboires
Dans l'insouciance de leurs verres,
Avides de vers pleins de mémoire
Vidaient, à grande lampée guerrière
Cette Ambroise, devenue si délicieuse.
Nus de toute émotions sentencieuses,
Ils dansaient sur les pages du temps,
Encrant* leurs plus secrets chagrins
Au son de ces puissants refrains
Que battaient les mesures de ces chants.
Les verres, avaient ainsi vidë,
Sur le comptoir des deboires
Le trop plein de leures mémoires,
En des pensées finement ciselées.
Puis, ils reprirent, au jour naissant,
Le file de leurs songes florissants.
L’astico
Un œillet de poete me faisait de l'œil :
Un œil, à y voir de plus près, de vers
J'y voyais courir, tel un chevreuil,
À toute enjambée musicale, tel un Schubert
Des mots, ses pieds ensorcelés
J'avais beau lui courir après
Ses jeux de jambes endiablés
Me baladaient dans ses yeux incesissables.
Quelques notes mélancoliques
Des poètes ivres de vers alcoolique
Murmuraient à mon cœur des jours inconsolables
Ces matins d'été qui nous furent inoubliables :
Il ciselait l'aube dans le plus pure des safrans,
Tranpant sa plume dans nos jeux d'antant
Dame patience
Dame patience, l'œil endormi
Savourait sa quiétude ensevellie.
Puis, vint, lentement, l'attente :
Elle avait vu une fleurs de fâner ;
Aux larmes de son chagrin, elle se ridait.
Sa beauté tant ventait
par les temps
Avait disparu à cette longue attente.
À cette triste vu, la belle patience
Ne voulu plus attendre son dû
Et mordi la vie à pleine pétale
Le printemps
Sur les pleines silencieuse, le soleil
Implacable, Etire languissant
Tous Ses rayons dorés aux couleur de miel.
Le printemps, encore somnolant
Sort, à l'appel de cette lumière
Éblouissante, de sa trêve hivernale :
Et, La prairie,ouvre, à cet appel matinal
Ses yeux fleuris qu'elle laisse éclore au grand air.
Le temps, quant à lui dans son dernier souffle givré,
Sèche les dernières langueur monotones.
Et les premiers soupirs printaniers
Exhalent leur bonheurs retrouvés
Le secret des choses (textes corrigé) *
Le vente souffle tant de secretx aux fleurs
Que les prairies sont pleines de Rumeurs ;
Et, quand ces pensées vagabondent,
Bruissent les senteurs qui abondent.
Sur les ailes folâtres de tant de coroles,
Se dandinent tes yeux obscures,
Pareil à une Nuit de deuil que rien ne console.
0, rêve nocturne d'un Songe Éternel
Que le temps, trop souvent délaisse,
Envole toi dans ce champs de promesses
Que battent les vents aux grès de tes soupirs.
Souffle tes derniers râles
Perdus dans la paix de tes yeux assoupis.
Salade Niçoise
Je m'en vais, aujourd'hui, vous raconter
une belle histoire de salade Niçoise.
Parsemée de bien vieux croûtons* qui vous toisent
Mais crouistillant de bienveillance et dorées
À point lorsque ils flânent comme des anges martyres *.
Souvant serrés comme des anchois en rang d'oignon*
Sur les galets pointues , on les entend médire
Sur les italiens, qui hier encore, convoitaient ce comté*
Peu être pourriez vous encore entendre le canon*,
Battre le rappel, sous un soleil de plomb.
L'heure, tant attendue, d'un savoureux déjeuner
Sur un cour salaya* toujours animé et fleuri
De milles volets colorés, pareille à des yeux
Inquisiteurs.
J'y ajouterai un peu de verdur réfléchissante
Pour digérer cette grande place carrelée
De senteurs provençale si chaire et apaisante.
Enfin, je l'asaisonerai d'un ciel alangui et étoilé
D'une douce soirée d'été sur la promenade des anglais.