Je connais un petit joueur de flûte
Pas haut comme trois pommes
Pourtant, vous savez, un vrai petit homme
Parfois il joue aussi du luth,
Alors de ses prunelles enchanteresses
S'ouvrent les ailes voyageuses des accords :
La forêt et les plaines printanières ploient alors,
Sous le frisson de ces notes pures de délicatesse
Les fleurs n'osent chuchoter leur senteur
De peur
De perturber l'onde
Archives par mois : mai 2022
Laurore
Quand l'aurore caresse mes paupières
Lourde comme la pierre,
De ses rayons d'incandescence,
Et que le temps erre encore
Dans mon sommeil d'or,
Alors la floraison des sens
S'épanouit dans mes iris
Encore closes.
Pareil à une fleur qui Etire ses senteurs,
Sous lhynose
Des bras de la nuit si douce à mes leurres,
Jentends le murmure de ces matins calmes,
Le clapotis de ces vague lames,
S'évanouir dans la lumière des jours naissants
Un peu de shopping
Aujourd'hui, je vais faire du shopping
Trouver une bonne place de parking
Et faire de l'œil aux vitrines aguicheuses
Mon cœur s'arrête sur un top
Qui a l'air de faire du stop
Comment ne pas résister à ces couleurs rieuses
Je lembarque donc avec moi dans ma valise.
Il est bien élevé, il ne prend pas trop de place,
Il me semble bien seul, il me faut lui trouver un complice
Je lorgne donc, alignée dans les glaces
Les pantalon pat d'éléphant
Mes leçons
La leçons
Je n'ai jamais vraiment aimé mes leçons :
Entendre égrainer la mélancolie des violons
Sur les feuilles qui flânent
Sur un air de mozart,
Javai toujours le bonnet d'âne
Car je n'était pas versait dans lart.
Je préférait rêver des nénuphars
Qui m'impressionnaient
Plus qun court d'arithmétique :
Je n'ai jamais été bonne en gymnastique
Pourtant j'étais une identité remarquée.
Les théorèmes de Pythagore et la Vêrtue du triangle
Je n'arrivait jamais à cerner le bon angle.
Toute est question de perspective
Et, pour mon œil rêveur la seule chose décisive
Était la profondeur du vers dans laquelle
Je réfléchissait mes prunelles
Le banc des écoliers
Le banc des écoliers
Un écolier, était au banc de son école
Tous les jours il pleurait dans son cole
Sa solitude déchirait ses joues innocantes
Lui, qui voulait une vie insouciante.
Un jour, au banc de l'école, un galopin
Lui dit quil ferait mieux d'aller se pendre
Ces mots terribles, il ne cessait de les entendre.
Dans le vertige de sa solitude, tous les matins,
Il avait honte de son existence.
Par une douce après midi printanier
La ville s'emplit du silence
Du pendu, le regard empli d'une vie volée
Le maitre Carre
Un maître, en son cour, prenait ses grands airs
Il avait la particularité d'avoir le pied carre:
Un maître au pied carré chantant des airs,
Ce n'est pas commun pour nous les humains
Bienfait en forme et en pensée
Une nuit sans aile
Quand le soleil murmure ses derniers rayons
Et que mes sens en haillons
Vagabondent dans la solitude estivale
Mon cœur soupire ses dernier secrets
À la nuit étincelante de critale.
Et Mes yeux silencieusement,
Laisse perler les souvenirs orgueilleusement
Enfoui dans les sourirs
L’habit de vert
Aujourdhui, la bouteille, Habillée de son vers
Le plus vert, pareil aux emaux émeraudes
À laissé filer quelques mots en maraude :
Ils se sont laissés aller au palais.
Quelques sujets, égarés dans lazure
Du ciel bleuté des aires se reflétant,
Laissaient leur verbe divaguant
Et dans l'opale de lor bleu le plus pure
Mon médecin préféré
Aujourd'hui, je vais voir mon médecin
Au regard inquisiteur et assassin.
Bien assice et emmitouflée dans ma peur,
Il en évalue mon potentiel de malheur.
Et c'est d'une voie fébrile que lui j'expose
La raison de ma venue :
Voici la raison de ma déconvenue,
J'ai avalé hier midi, des couleuvres
Mijotées par un maquereau
Et, ce n'était que le hors d'œuvre
Depuis, je n'ose plus rien manger.
Mon ventre à beau
Crier famine, plus rien ne me fait envie.
Que faire pour reprendre goût à la vie ?
Ma bonne petite dame,
Je vois bien que vous êtes une âme
Délicate à l'intestinc fragile
Je pourrai vous prescrire une ordonnance
De ministre coûteuse,
Et Mes finance en ferait bombance
Mais je vois bien que vous êtes malheureuse
J'ai pourvu un traitement ad hoc
Sans aucun médoc
Avant de déguster les petits plats
que l'ont vous présente sous vos yeux
Faites attention aux yeux de merlan
Frit, il y a toujours anguille sous roche
Et sur ceux je du débourser 150 de ma poche
La passerelle d’or
La fauvette au regard fauve
Ondulait son regard prédateur
Sur les hivernales langueurs :
Elle guettait la chenille qui se sauve.
Quant au passereau paresseu,
Il bectait la lune
Qui, paraissant,
dans le royaume de neptune,
Réfléchissait ses derniers croissants :
Il attendait sa concubine.
La passerelle aux ailes d'or.
Quelques poissons chat, téméraires
Happaient, s'ils le pouvaient ,
Quelques gouttes de cette lumière
À leur sens, divine
Qui se blotissait sur les bords.
Puis le brouillard se fit dans les yeux gris
De l'ancien à la peau de parchemin
Et, tout disparu depuis la passerelle
Dans la brumeuseuse rêverie d'une vie
Inachevée :
La faune et la flore se fanèrent dans les Prunelles
Des yeux ouverts sur l'éternité.