Archives par mois : avril 2017

Droite, gauche
J’ai mal digéré mon droit
Car je suis gauche :
Je ne suis pas très adroit.
Tout vient de ce caractère gauche,
Que je n’arrive pas à gérer.
L’on me dit que je ne file pas droit ;
Et même parfois un mauvais coton.
J’essaie alors de filer doux,
Je sais qu’il ne faut pas gauchir les difficultés
Et être droit.
La priorité de la vie est,
Parait-il,
La droiture.
Comme en voiture,
La priorité est à droite.
Mais, si je regarde cela sous un autre angle,
Certains n’ont pas les mêmes priorités ;
Il en résulte un dilemme :
Les Français passent adroitement l’arme à gauche
Ou,
Les anglais passent-ils gauchement l’arme à droite ?

l
Un poulet réclame sa part de blé :
Il veut sabler le champagne
avec sa Poulette.
Et tuer la poule pour avoir l'oeuf.
Ils sont pourtant à la campagne.
Un coq espère lui, plumer la poule
sans la faire crier
et après lui voler dans les plumes.
Car elle a manger le poulet.
Le poulet, lui, s'est rendu compte
du danger qu'elle court :
elle s'est vendu au renard.
Le poulet, n'étant pas
une poule mouillée
vole à son secours :
Toute cette histoire
risque de finir en omelette :
on ne fait pas de PV
sans casser d'oeuf.
Ils sont vraiment un grain...:)

il compte fort sur moi pour prendre son pied
il espère que le contenant de mes vers
sera pour lui bientôt un nouveau trépied
le poème a lui, bien peur d'être tout de vers ;

Il explique au pied les craintes du poème :
à trop s'appliquer sur le compte des pieds,
et arriver absolument au douzième
on risquer finalement de perdre pied

le pied n'est lui pas sur de bien comprendre
il pense que c'est une bonne chose de faire des math :
il faut partir( c'est mieux de partir) du bon pied pour apprendre
avec les vers on devient acrobate.

Le poème craint lui plutôt la mise en échec
du sens par la mise en pied du vers
que bientôt le caractère intrinsèque
du poème soit mis sous écrin de verre ?
conclusions pas facile de prendre son pied avec des vers

La panse de l’ange.
Je m’ennuie,
Alors je mange ;
Mais cela nuit à ma panse.
Un ange vient.
Et panse mon ennui.
Dès lors,
Mes nuits sont nourries de pensées
Et je ne pense plus
A ma panse.

 

Le regard de la dame Agée
J’y lis le temps d’une jeunesse disparue ;
S’y reflètent
Les espoirs déçus ;
Ses mures réflexions la font espérer,
Et lui font reprendre le dessus
Mais les jeunes années,
Elle ne peut que les survoler
Car elles se sont envolées ;
C’est le rêve d’une vie volée.
Mais grâce à elle,
Je vole de mes propres ailes.

 

Le poids de la casquette.
Quel poids,
De n’avoir dans la tête
Qu’un petit pois.
Il ne pèse pas
Un poids astronomique
Mais tiens comme poix :
Il s’entête.
Comme il est seul,
Il va comme pois en pot ;
Mais moi,
Je n’ai pas de pot.
Pourtant je n’ai jamais été avaleur de pois gris.
Je fais grise mine.
Mais je pèse les choses avec le poids du sanctuaire,
Et essaie de le juger avec poids et mesures.

Je voudrai vous raconter une histoire de fou.

Gentiment, des fous loirs dormaient tranquillement.
Lorsque, soudainement, arriva un fou droit.
Le fou tue, dit il, comme un avertissement.
Mais de qui parles tu ? serait ce de notre roi ?

Celui-ci, arrivé récemment au pouvoir,
Avait décidé que certains de ses sujets
Ne bénéficieraient que du devoir des loirs
Au nom du Droit du Loir : ainsi le fou était.

Et, Sans vergogne il leur imposait des pensées
Pour lesquels ses mignons petits loirs avaient crus
Le fou rage de lois, supprimant des libertés
Ne respectant que son pouvoir qui s’est accru.

ces soi disant lois, bonnes pour la société,
avaient eu pour effet de diviser les loirs
Lui, qui leur avait dit vouloir les rassembler
avait tout manigancer pour garder le pouvoir.

j’aurai pris mon pied au travers
de tous ces je t’aime.
Je construirai une tour de vers
pour qu’enfin  tu m’aimes.

je t’aurai construit une citadelle
afin que tu puisses, sur ces ailes,
rêver sans fin d’un autre monde :
refuge du temps, qui souvent gronde.

j’aurai, pour toi, enlacé les rimes
pour qu’elles forment le plus doux des baisers.
de mes rêves, tu en serais la cime

tu es au cœur de mes vers de rêves
tu es le plus doux de mes poèmes
car, tu en a seras toujours la sève.

les pattes s'empatent
elle prennent du ventre
toute en perdant leur pattes
et ceci est vraiment un mystère :)
pour tout dire, cela m'épate.
elles ont du entrer dans l'antre
dun gosier ou, un car de pattes
les attendait tout en fredonnant de beaux airs
de ceux qui appatent :
elles allaient surement franchir les carpates
mais, c'est dans un centre de réinsertion pour pattes
ou, les pattes sont transfomée en pâte.
l'unité de la pâte au détriment de la patte
la patte, empattée, est devenue patteuse
sans consistance, ne pouvant même plus se carapater
les pattes, appatée,par le mensonge,
s'empatèrent lamentablement,

le vent vocifère sa colère aux temps ;
dégoulinant des relents dincertitude,
et porté par la chaleur du soleil levant,
pourtant, il nourrissait ma solitude :
souviens toi, lorsque le soleil nous souriait
et que l'aube nous prométait tant de jours radieux ;
puis, les ombres se sont fait jour autour d'un adieux,
ton coeur est parti sur la tombe d'un regret
pour mettre en pièce les lambeaux de lumières
que j'appercevais enfin sur tes paupières
le vent a souuffler sur nos étés :
il effeuillera nos regard amoureux
d'une brise légère sur les vitres teintées
de la mémoire de ces doux temps mélodieux

mais si le plat avait un plus grand creux
les mets seraient plus nombreux.
malheureusement, il est bien raplapla ;
il n'est pas vraiment dans sont assiette :
ça doit être l'assiette des impots qui l'ont mit à plat
le plat n'a vraiment pas eu de bol,
la fiscalité a besoin d'une grande obolle
car les mets s'y bousculent en foule
et le submergent : il y en a plus
qu'il ne peut en contenir : il n'en peut plus
et est au bord de l'indigestion
cette gestion le met sous pression
et si j'amais il ne s'en remet pas
il se dira mais si :.....
c'est pourquoi le plat,
il aimait bien les mets,
mais pas en surnombre.

car ils risquent d'être mal assis