Archives par mois : avril 2023

Je N'ai jamais aimé les cours
Surtout lorsqu'ils étaient longs
Ils s'étendaient sur plusieurs maître
Il y avait un maître de géomètrie
Qui, pour moi était, trop carré
Le maitre de musique
Lui, prenait ses grands airs
Je préférais les châteaux
Avec ces dames oiseau
Que je croisait dans les Livres

Dans la vallée aux ouragans,
Dans des temps très anciens,
Où flânaient, nez au vent,
Les mages et les magiciens,
Se trouvait un petit homme.
Il était tout petit et économe.
Même ses mots étaient comptés.
Il ne parlait guerre
Sauf pour plaire,
À la femme qui l'avait envoûté :
À sa vu, ses yeux fleurissaient,
Aux rares contacts qu'elle lui accordait
Sa peau frissonnait d'un désir ardent.
Quant à elle, elle le regardait
D'un regard condescendant
Et se moquait bien du soleil
Qu'elle pouvait faire naître en lui
C'est pourquoi, dans la vallée en sommeil,
La où les magiciens n'ont pas réussi
Grondent au printemp
Des ouragans
aux reflets d'automne :
La tristesse du petit bonhomme
Déferlant sur la vallée.

Chez le boulanger, au teint de farine
La pâte reposait, dans son assiette,
Elle faisait la sieste
Pourtant des perles d'or sanguines
Commancaient déjà à murmurer
Le chant de la cuisson.
La pâte du donc se lever
À l'appel de cette éternelle chanson
Que fredonnait le four
aux yeux de braise.
La pyrolise, en bonne entremetteuse
Avait fait grand nettoyage
Pour le futur mariage :
D'une bise chaude et prometteuse
Elle invita, dans la fournaise
D'un chaud jour d'été,
À se consumer les amours
D'un boulanger au teint enfariné

J'ai vu hier, une chemise à carreaux
En vertu de ces angles, d'une droiture
Dont on ne peut point douter,
Elle n'était pas d'une grande sagesse
Car voyez-vous, elle était Parée,
Également, de petit pois.
Et comme chacun sait, avoir un petit pois
Où qu'il soit, n'est pas toujours flatteur.
Une chemise à carreau, Avec des petits pois
Comme centre de point de gravité,
Cela peut laisser des nœuds
Pour celui qu'il l'a porte :
Doit-il se tenir à carreau
Pour être en accord avec leur vertue
Où, doit-il laisser la raison
S'abandonner à la rondeur
Du petit pois
Se trouvant dans chaques carreaux

Et c'est le regard Enfoui
Dans l'avenir
Que je tente un sourir
Croyant le week-end arrivé
Je fais des points sur la comète
Mais, c'est sans compter
Sur un point que je croyais aux oubliettes :
Je dois, courir les rues de Paris
En ce samedi gris
Accomplir mon boulot
Entre deux gouttes d'eau

Aujourd'hui je vais voir mon gyneco
Au doux regard d'écho :
Il résonne comme l'arrivée
D'un petit garçon endormi
Que l'on aurait réveillé.
Soudain, d'un pied ravi,
Il tape dans mon ventre :
C'est ça façon à lui,
Du font de son antre
De me dire bonjour ;
Cest alors que ma plume sourit
À l'appel de ce poème d'amour

Aujourdui, je vais voir mon opticien
au regard bleu et omniscient.
Munie de mes vieux alexandrins,
Avec précaution je lui tends
L'ordonnance qui me fera voir
Et enfin quitter la nuit noire.
Il me fait essayer differents verres
Me demandant lequel
Me ferez voir la vie en vers :
Ma vue chancelle,
Quand les verres sont trop carrés
Préfèrant la rondeur d'une pensée
Libérée de toute métrique
J'opte pour des ver(re) lyriques
Toute en rondeur
Et loufoque à leures heures

Son pardon avait un parfum de jambon
Ses yeux de fromage m'offraient un hommage
À la vertue du calcium contenue
Dans cette par qui se préparait au départ
Car voyez vous, j'espérai suivre un régime fou
J'avais mis mes espoirs dans la sagesse des poires
J'avais remis le dessin de mes intestins
Dans les mérites du chocolat :
Mon moral étant au plus bas,
Je comptais sur ces saveurs,
D'une grande chaleur
Pour calmer mon appétit sans faim

Ce soir, je dormirai avec les nuages,
Avec le mumurmure de leur rêves.
Ce soir je voguerai sur des paysages
Aux contours nageux, qui s'achèvent
Sur le toit des maisons
Je cuillerai leurs frissons
Ce soir je dormirai avec la lune
Et avec son ombre brune
Et avec le miaulement des chats
Qui danse sur les toits qui dorment