Un éboulements de mots
Deferla de l'entre de sa bouche
Que dis je, un flot de propos !
Quelques un, se prirent dans les souches
Peu affables d'un langage misérable
Un éboulements de mots
Deferla de l'entre de sa bouche
Que dis je, un flot de propos !
Quelques un, se prirent dans les souches
Peu affables d'un langage misérable
Pleine de grâce feinte
Je ne saurai damoiselle
Comment vous plaire
En vous portant sur le ailes
Peu être, d'Apollinaire,
En vous parlant d'elle,
Qui fit fondre tant de cœur
À l'ardeur de ces mots
Plein d'une exquise chaleur
Que puis je, en ce jour nouveau
Pour cueillir votre amour
C'était un jour gris
Un long jour de pluie,
Comme un bruit lointain
Que l'on devine :
Un souvenir incertain
Sous ces gouttes assassines
Le ciel chantait ce refrain
À travers l'automne :
Un chant qui résonne
Comme une vague qui revient
Dans un bain de lumière
Un oiseau se désaltèrait.
Ainsi commençait sa journée :
C'est du haut des chaumières,
Qu'il voyait le soleil
Etirer ses rayons
Couleur de miel.
La petite fleur
Qui était en pleur
Car ses pétales
S'était portées pâle
Pour aller voir
Dans la nuit noir
Le nouveau cortège
Et son florilège
De feuilles qui dorent
Et multicolore
La nuit est endommagée
Me dites vous ?
Cela est bien dommage
Dit le coucou
Ainsi perché sur les heures.
Il chante le temps qui passe,
Égratignée par tous les pleurs
Des enfants qui se prélassent
Aujourdui je vais voir mon médecin
Aux yeux de doliprane :
elle me prend pour un âne,
C'est certain.
Dans sa salle, fleurie d'impatience,
Tous attendent la sagesse
De sa science :
C'est dans l'ivresse
Des maux de chacun
Qu'elle tire son gagne pain :
Qui de ses côtes bancales,
Qui de sa branchite végétale ;
Et que dire des pieds bots
Rafistolés de vers et de soi.
Quant à moi,
Naviguant sur le flot
De cette mer de maux
Je m'endors sur ce râle monotone,
Attendant que mon heure sonne.
Il pleure
Durant des heures
Le souvenir du ciel gris
De Paris
Que je retrouve ici,
À Nice où les gens
Passent leur temps
À te dire quoi faire.
Il faut dire
Il n'y a rien d'autre à faire
Que de se languir
Sous cette pluie
D'ennui
Désormais sans verre imaginaire
Le petit chaton ne savait que faire
Perdu dans la dure réalité
Son âme Déambulait
Et se heurtait
À chaque coin
Au regard en coin
Qu'on lui lançait
Il les attrappait
Sans le prisme
De ses beaux verres
La grenouille la fripouille,
La couleuvre qu'on mange e hors d'œuvre
Et le raton Laveur qui toujours pleure
Se promenaient au sentier
Des milles senteurs.
À la croisée des heures,
Les parfum enivrant
Remontait le temps
La grenouille, dans la marre
Redevenait retard