Le murmure

Quand la mûre mûre, murmure
Ses fruits juteux sous le soleil,
Les peines, inondées de vermeil,
Laissent, au jour se levant
rougir la chevelure de sa verdure.
Quand la myhrre s'admire
Dans la lactessence des eaux
Chetives des vents matinaux,
Ce sont tous les sens allant s'evanouir
Qui murmurent leur chaud soupir.
Et, quand les étoiles tirent leur révérence
Bruissent alors le murmure
Purupurin et pure
Des myhrres miroitant
Leur reflet odorant
Dans toute la Vallée en convalescence

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