Archives par mois : janvier 2016

 

je meuble le silence
afin que les pensées
ne s'en aillent pas dans un monde insensé :
dans tous les sens, sans que l'on puisse les attraper
et que, par le vide, elles soient happées
je disais donc que je meuble le silence :
je prends certains insants de ce silence et je les mets dans des meubles
pour que mes prochaines disussions se fassent en terrain meuble
mais, à mon avantage
donc certains instant de ce silence, que j'attrappe, je les mets dans une commode :
pour que l'esprit du silence hante la commoode,l' imprègne du silence d'un temps passé.
et en ouvrant chaque tiroire, l'on peut entendre le murmure de lâme de la commode
les tiroires, emprisonnant tous les intants du silence, s'accommodent de ce temps meublé....
je le meuble, aussi, ce temps, d'une console, pour qu'il puisse prendre la direction des pensées qui le survolent :

je mets aussi, parfois le silence en boite.

dans un champs, des serfs travaille très dure :
l'on peut entendre, au loin, la mélodie
de leur douleur qui enveloppait la prairie :
chant de larmes que la nature endure

elles étreignent la forêt des serres
de la servitude, déchirant
les paysages quimanquent ainsid'air ;
rêves chimériques, ensserant,
la beauté dansle carcan de la fatuité,
fânent peu à peu l'avenir de nos comtrée

terre, devenue serre, s'enterre
dans le linceul du progrès

Le temps d'une vie.
On tue le temps pendant que lui, nous tue
son passe temps favori, au temps, est de nous faire vieillir :
J'ai tant de chose à te dire, temps : mais je manque de temps.
de file en aiguille, les aiguilles du temps nous piquent, et tu défiles devant notre vie.
Pourquoi es tu si remonté contre nous, nous qui voulons te remonter, ne pas t'oublier.
Tu files trop vite, et pas assez : nous aurons jamais le temps de tout faire.
Même si toi, tu m'oublieras, je n'oublierai jamais tout ce temps passé avec toi.
Le temps d'un morceau de musique, me voilà en un autre temps.
Le temps d'antan, celui qui parfois me manque tant : je t'entends.
Temps, tu sourdes en nous, par nos sens que tu ravives tout le temps : je ne suis pas sourde à tes appels du passé : tu mords dans mon présent et le temps deviens à double sens. On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve ? Mais tu nous mets souvent sur la voix des anciennes vibrations de nos sens.
tu passes en cou de vent et aiguille ma vie sur sa fin : bientôt le temps aura sommeil, il s'endormira sur nos yeux et la sècheresse des yeux mort humidifieront ceux des vivants.
Pourquoi as, tu si faim de voir notre propre fin.
temps, tu t'envoles le passé et vers le future :
nous ne somment qu'en CDD, dans le déroulement de ta vie : on ne dure qu'un temps, tandis que toi, tu es éternel : tu es le pire criminel de tous les temps : tu prends, la plupart du temps, tout ton temps pour nous tuer. Que sont devenus ceux pour qui tu t'es arrêté ?
tu t'écoules, telle une fontaine qui ne se tarit jamais : d'où viens ta source,
Tu coules sur notre visage et laisse une trace : celle des souvenirs, que tu effaces : tu t'efface
De temps en temps, on oublie que tu passes : tu es passé encore plus vite : pourquoi courts tu si vite ? Sans cesse on court après le temps.
Le temps s'est arrêté dans le battement d'une note : le temps d'un instant peut durer longtemps.
tant qu'il y a la vie, il y a l'espoir, car il y a la vie pour croire en cet espoir.
Temps, tu nous fais la vie mais tu te nourris de l'air du temps.
un jour, elle sera fatiguée : bientôt Morphée la prendra dans ses bras : mort fait des rêves morbides.
Elle rêvera d'un temps mort : j'ai tant faim de ne plus avoir faim.
Je passe le temps, pendant que passe la vie.

les pensées, doucement dans le poème,
s'immiscent : elle entrent sur la pointe des pieds
entrelacant les rimes de je t'aime,
mettant toutes les émotion sur un trépied

melant parfois hummour et tristesse;
est mise, bien souvent, la détresse
sous le vers de la dérision :
mise en pied vers d'illusion

les maux, flétrissant l'avenir de nos heures
le poème, par un bon cou de pied
habille de vers les mot qui leur scied.

les mots viennent fleurir le jardins
de nos espoirs futurs entérés en nos coeurs
et mettent en perspective nos matins

dame impatience, a du cet été,
à l'aurore de ses sentiements,
réfléchir à la couleur que devraient
revetir bientôt ses mouvements

pour se faire, elle a du enrober
la fleur de ses joues du fard de l'innocence
pour ainsi voler, à la dérobé,
des coroles de mots, toute l'essence

personne ne se méfiait de cette belle fleur
aux iris pourtant bien acérée

cultivant sa patience, s'est enracinée
ces pensées dans le terraux des leurres

la remise des espoirs
la mise ne s'en est jamais remise.
elle dépérit, depuis peu dans la remise,
au fond du placard
et a, desormais, un tein blafard.
elle a été, il y a longtmps, émise,
par la main mise.
mise émise par la main mise
devint une soumise :
elle n'a jamais été amdise
et enferma ses regréts
dans le placard, on font de la remise

le quoi croit que le pourquoi
décroît avec un surcoit
de froid
le froid, en proie au noir,
broie des pourquoi.
le noir, en proi au comment
du pourquoi, sur le moment,
a eu quelques trou de mémoire :
il ne savait plus depuis quand
le pourquoi était devenu distant

le pourquoi, en est resté coi......

à l'abîme de nos certitudes
les frimas hivernaux s'enroulent
et cueillent toutes nos lassitudes
qui jonchent nos esprits en foule.

à la lisière des moments d'incertitude
il neige des pétales d'espoir en nos coeurs :
éclats de cristal ensorcellantn nos heures
perdues dans la foule de nos habitude.

les vers glacés réchauffent nos émotions :
elles les remplissent de sanglots
et deverseront, sur la feuille des flocons
dimages passées en grandes eaux

la part part : elle est parfumée par les regrêts
et s'empare des départs qui sont arrivés.
ils parsèmeront toutes les vies de faire part
et enlacent nos yeux de souvenir épars

ce sera sur les rempars des regards
que l'on pourra entrevoir les coeurs
qui s'évanouissent dans les heures
perdue du passé

et nos yeux, de perles d'images, se parent,
noyant de mélancolie la fleur
de notre flamme mais laissant la lueure
nous consumer

une part de nous s'empare des être chers
pour que jamais, ils ne partent vraiment.

le temps d'un soupir
sur les rives de ton sourire,
l'on peut y voir le temps qui soupir.
il flâne, telle une âme en peine
étirant tes lèvres encore pleines.

aux commissures de nombre de mes rêve
tu égraines les rayons pâles de la vie
que j'aurai pu avoir et, tel un glaive,
tu déchires la quiètude de mes nuits

et tu drappes, de ta tendresse, les moments
volés à la réalité qui, chaque jour,
m'emprisonnent à ses songes chancelant

sourire imaginé ravive mes yeux
d'illusions qui se perdent dans l' amour
que je chercherais pour toujours dans les cieux.