Archives par mois : octobre 2015

 

le guai guette,

il gette la ginguette :

il y a des jets de "j'ai"

et des geai pour diner

aux ailes couleur de jais.

sans elle, plus de j'ai

que des mets et des si :

des mais et une vie en dent de scie.

une scie sise sur des peu être ;

peu d'être et beaucoup d'être peu :

des êtres peu sûrs.

que je suis, parfois

je suis le j'ai, quelque fois

mais souvent,

je suis à un jet du j'ai.

 

j'étais sur la chaussée, hier matin.

et j'ai du, pour mieux voir,

déchaussée mes lunettes

j'étais mal chaussée.

et j'ai pu voir, les rayons du soleil :

il enlacaient les lacets de la chaussée :)

et la chaussée est devenue comme une chaussure

bien lacet.

ça a laissé la chaussée sans voix.

elle été déchaussée de ses voix.

 

le marché n'a pas vraiment marché

c'est à dire quil a fait du sur place,

que je pourrai le retrouver demain, sur la place;

celle qui est en face du cours d'eau.

lui, il court tout le temps et le temps n'est jamais à court,

pour le voir passer.

Toutes ces petites goutes d'eau qui forment le court d'eau

sont pressées. Peu être qu'elle suivent le marché.

Mais elles courent, et le marché, lui, meme quand il marche bien

ne fait que marcher

à moins qu'on fasse son marché au pas de courses, mais R. Devos

est déja passé par la. :)

 

je n'arrive pas à trouver le sommeil.

je ne sais pas ou il est ? j'ai beau fermer les yeux,

l'appeler, il ne répond pas.

je l'ai cherché une bonne partie de la nuit : sous le lit,

dans le placard.

je me suis dit que le sommeil dormait, peut être quil rêvait

alors je me suis mise, moi aussi, à rêver, mais sans le sommeil.

je rêvais du sommeil et je me demandais ce qu'il faisait quand je ne l'appelais pas

il doit être prêt de la mer : il la regarde, tantôt appaisée tantôt tempétant

et elle aussi, elle  le regarde ; elle regarde le rêve, elle regarde ddans le vague....

 

au seuil d'un rêve/alloge

tes courbes, au seuil de ma plume s'étirent :

elles courent, fluides, sur la feuille.

et, ta bouche, bouton de rose, vient fleurir

ton visage encore rond ; il effeuille,

Les sanglots qui enchainent mes souvenirs

Tes yeux gazouillent d'interrogation....