Archives par mois : décembre 2022

Le temps s'est, hier, arrêté.
Dans une grande cour de recrée
Où les enfant criaient.
Sous le préau, il y avait Matteo
Au regard doux, comme une caresse.
Il était là, dans le flot
De cette multitude qui ne cesse.
Seul et rêveur, pendant des heures
Il s'imaginait voyager
Au dessus de ces visages.
Il les voyait comme des paysages :
Qui, du sourcil broussailleux
De ces gens aux airs ténébreux ;
Qui, de son nez fin et aquilin
Au flaire de requin.
Puis, il y avait Causette
Qui ne parlait guère.
Avec ses yeux de naguère,
Elle gardait ses pensées muettes
Dans la profondeur
De ses yeux couleur
D'embrun..

Aujourd'hui c'est samedi
Et après lui,
Tout sera fini
Je dirai adieux
à cette année 20022
Où il a neigé
Tant de silences,
Et Tant d'errances.
Où il a pleuré
Dans mon Coeur
Tant de douleurs
Mais Déjà, en partance,
Vers d'autres samedi :
Le ciel sera toujours indifférent
Et les gens, toujours gris
Mais ainsi vie la vie
Et ainsi iront les samedi
Aux senteurs de durs labeurs :
Je quitterai toujours,
Avec autant de difficulté
Mon plus grand amour
Mon lit douillet

Aujourd'hui c'est samedi,
Et ce n'est que pure folie
Que de me faite aller par ce froid
Qui me met en émoi :
Mon cœur, pareil à un frigidaire
Regarde, d'un oeil polair,
Cette froide mélancolie
Qui parsème les rues.
C'est samedi,
Et, Bientôt, vêtue
De l'âme d'un condamné
Je devrai sortir de mon lit douillet

Dans un carton carré,
Dansaient en farandole
Des beignets fourrés.
Ils dansaient autour de leurs idoles,
Le pâtissier au teint de farine.
Et, Sa femme Jacqueline.
Lui, avait un regard de braise,
À faire rougir toutes les Demoiselles d'honneur*
Elle, d'origine anglaise,
Avait une peau onctueuse comme du beurre.
Dans cette pâtisserie, aux senteurs
Baignées de durs labeures,
Tout le monde y trouve sa place :
Les religieuse aux regarde de glace
Les glaces en icône,
Les cônes de crème,
Les crème que l'on prône
Pour les bienfaits qu'elles sèment :
Riches et onctueuses,
Elles comblent les rides amères
Des mères malheureuses :
Des larmes de feuilles aux airs
De gens qui s'aimèrent

Dans l'atelier, aux murs qui résonnent
Il y avait un petit charpentier.
Il avait beaucoup d'habilitée.
Se levant à l'heure où le près frissonne
Des premières lueurs de l'aurore,
Il partait d'abord cueillir l'hélébore,
Car, ce serait bientôt Noël.
Il en avait couleur ciel,
Par tant d'orage
Il en avait couleur Rubis
Du sang des otages
Des villes moribondes

M'aimeras tu quand je serai comme un grimoire,
Quand j'aurai les yeux cernés de noir,
Quand ma peau, jadis de satin,
Ne sera plus que parchemin.
Quand mon cou gracile,
Ne sera plus que roseau fragile;
Fripé par toute ces années. M'aimeras tu, quand mes souvenirs Ne seront plus que poussière,
Quand mes paupières
Ne te verront plus
Et que ma voix chantante
Ne sera plus
Qu'une mélodie branlante.
M'accompagneras tu
En ma dernière demeure
Là , où les souvenirs
Jamais ne meurent.
Viendras tu fleurir
Notre jardin secret
Viendras tu y planter
L'éternité 

J'ai plein de choses à faire :
Visiter les villes aux parfum dauonme
Prendre un bateau
Pour naviguer sur les eaux,
Voir le royaume de neptune
Avoir la tête dans la lune
Voir ce qu'il y a faire,
Faire ce qu'il y a voir.
Aller chez l'antiquaire.
Trouver, un banc m'asseoir,
Regarder les gens
Et leur pas lourd,
Et leur regard sourd
Et indifférent.
Mais pour l'instant,
Je doit rester dans ce froid
Qui, sans toi,
Me rend bien monotone

Aujourd'hui, c'est samedi
Et j'ai du mal à quitter mon lit :
En tant que mamifère
Je devrais rester dans ma tanière :
Le ciel pleure des heures durant,
Les rue sont des cimetières à feuille
Les gens, au regard de cercueil,
Portent toute la tristesse du temps ;
Et moi, malgré cette pluie qui me chagrine
Et après on bon caché d'aspirine
Je m'en vais battre le pavé,
le réchauffer de mes pas pressés
Car comme tout les samedi,
Mon cœur frémi
D'aller sur au boulot :
Aujourdui cest samedi,
Et je perds le ciboulot !