J'ai vu hier, une déesse élégante
Toute de soi (e) vêtue,
Sur ces lèvres charnues,
Une douce couleur caressante
Svelte taille,
Cil en éventail
Faisait echo
À son lourd fardeau
Archives par mois : octobre 2023
Cortège funèbre
En leur royaume macabre,
Les squelettes,
Sous les arbres
Sortaient de leur trepas
Qui, d'un trou dans la tête
Qui, de ce mauvais pas
En avait perdu la vie.
À la funèbre mélodie
S'accordait le cortège
De feuilles mortes
La sagesse blanche
Dans la blancheur de ses cheveux
J'avais cueilli sa sagesse.
J'avais découvert tous ses adieux,
Toute sa jeunesse
Toute son histoire.
À la lisière de ses yeux
Rêve d’automne
C'était un jour d'automne,
Un jour où le vent résonne.
C'était un jour chagrin
Où les feuilles frisonnent.
Une odeur de pomme de pin
Enveloppait le pas lent
Des passants.
Je t'avais vu au loin
Perdu dans ton avenir incertain
Je t'avais vu au loin
À chercher dans ton passé.
Cherchant ce refrain.
Je t'avais vu perdu,
Entre Aujourdui et demain
Je te revois encore hier,
Sur cette grande avenue
Le regard retenu
Par un nuage
Comme une pensée
Qui aurait Carressait ton visage
C'est un souvenir étrange
Un souvenir qui dérange
Je ne sais plus si je t'ai rêvé
Mais je me souviens
D'un jour lointain
Où ma vie a changé,
Où ma vie ne fut plus que regter
Viendras tu
Viendras tu
Quand mes paupières
Ne te verront plus
Et que ma voix chantante
Ne sera plus
Qu une mélodie branlante.
M'accompagneras tu
En ma dernière demeure
Là, où les souvenirs
Jamais ne meurent
Viendras tu fleurir
Notre jardin secret
Viendras tu y planter
L'éternité ?
La femme au mile visages
Elle avait un visage de Jonconde
Avec son sourir énigmatique.
Une lueur profonde,
Dans ses yeux magnétiques
Vous invitait aux plus
Étranges odyssées ;
Et sous la nue
D'étoiles Parées
Vous rêviez d'elle
De ses cheveux argentés,
Coulait une sérénité
Quand tu m’enlaçais
Quand sa voix Enlaçait
Mon cœur,
De ses mots sans pudeur,
Et que mes yeux se fermaient,
C'est toute mon âme
Qui chavirait ;
Nous entrâmes,
Alors, le croyais je
Dans un monde nouveau
Quand, ses yeux Enlaçait
Mon corps, c'est un florilège
De frissons qui se murmurait
De la sagesse
En toute sagesse
Je vous le dit,
De ma chevelure blanchie
Par le poids des ans
Je peu en toute circonstances
Être votre confidant
Ma charpente arrondie
Peut inciter à la confidence
C'est que, depuis,
J'en ai connu, des tourmants,
Des nuit blanches,
Et des longs dimanches.
Me voilà aguerri
Dans tous ce qui concerne
La nostalgie.
Le jour où j’ai du te dire adieux
J'ai du te dire adieux
Dans un soir silencieux.
Au sentier parcheminé
De ces jours d'été,
Où pleuvaient
Nos rires
Parfumés d'un avenir
Radieux
J'ai du te dire adieux.
J'ai du abandoner
Mes souvenirs
Dans les pas ton silence.
Dans l'arrogance
Du soir embrasant
Les feuilles automnales
Les jeunes amants
Pareil à deux Diamant *
Allant au bal
Laissaient virevolter
Leur baiser ;
Les bruits de la forêt
Dans une mare
Un nénuphar
En avait marre
Il entendait
Un crapaud
Qui coassait
Toute la journée
Sous les roseaux.
Il appelait
Sa dulcinée.
Au loin,
Dans les près
Les fleurs
Avaient peur :
Elles Regardaient
En coin
Le corbeau
Qui croassait