Archives par mois : avril 2015

un bar un peu barré

est rempli de barres.

on y est serrée comme des sardines

mais souvent on y dîne,

assez bien d'ailleurs

et les plats arrivent toujours à l'heure :

comme ça pas de pression

ni dépression

et le poisson pascal

se sent bien dans cette atsmosphère.

c'est un poisson qui a bien les pieds sur terre.

et qui grace à ce bar,

oublie les coups de barre de la vie.

 

 

Je pars à l'Aube.

Tu pars tot !

Pas du tout, je pars à midi.

Et après tu vas à Hyère ?

La, j'y vais demain. Hier, j'étais à l'Eure.

Et tu rentres quand?

A Caen ? Plus tard. D'abord je vais dans mon Havre de paix.

Mais non pas à Caen quand?

Je ne sais pas. En tout cas je prend le car.

De quelle heure?

Tu ne comprends vraiment rien. Je prend le car à l'Eure.

C'est mieux pour ne pas le rater.

Dans le bus, il regarde sa montre. Zut je ne vais pas être à l'heure !!

le chauffeur : mais si, c'est sur le chemin du car.

Mais non l'heure!!! allez y plein po !

Ça par contre ce n'est pas sur l'itinéraire

 

le risque de l'assurance est la déprime

on perd l'assurance que l'on avait en soit :

la carrosserie commence à défaillir.

l'age venant, les rayures apparaissent

et on devient moins avenant.

Quoi que l'on fasse, le temps AGIRA

sur la date des faits (date d'effet)

et effacera le souvenir.

La catastrophe naturelle est inévitable

c'est pourquoi, même la meilleur assurance finira toujours

En déclaration (de) sinistre.

Je roule des mécaniques

sous le porche d'un casino (Rhule)

J'ai l'espoir de rouler un patin

A une belle blonde platine :

à chacun ses platines, croyait elle

Mais, dès qu'elle a vue que je ne roulais pas sur l'or

et qu'il n'y avait aucune platine

Ma belle roulée à tiré ses cigarettes

et est allé rouler sa bosse ailleurs :

conclusion : il faut bien choisir ses roulées

aux risques de se faire rouler dans la farine

 

Elle émet des cols :

Mais pas tous ne l’ont aimée.

Elle en colle

Toutes les années ;

Des bleus, des blancs

Des montés :

Elle est maitre des œuvres.

Mais certains

Sont remontés

Car elle est devenue

La maitresses des colles.

Et ce n’est plus

Un cas d’école.

Les bords de la nuit

1Le ciel va bientôt mettre son bonnet de nuit :

Cette nuit dormira à la belle étoile.

Ce soir, les rêves de coloration bleu nuit

Se baladeront dans le ciel bleu opale.

2De grands yeux bleus, perdus, Rêve Auguste Angellier

Ils sont la fleur enivrante de son regret.

Il n’a pas osé rêver : il n’est que l’allier

D’espoirs qui ne lui ont pas été destinés.

3La nuit a fait des rêves bien alanguis :

Elle a rêvé d’étoile d’amour :

De ces nuits, elle est la belle de jour

Et de ses yeux bleus nuits, il se langui.

4 les temps anciens, chante Maurice Rollinat :

Les Etoile Bleues, d’éclairs délicieux,

Déchire de tendresse le cœur de ses yeux :

Elle est la flamme qui jamais ne s’éteindra.

5 la nuit, commence à rentrer tard le soir :

Et la lune, sur une toile d’étoiles,

Des comptes et des rêves va assoir

Les nuits d’étés dans nos têtes pales.

6Le Crépuscule du Soir, pour Baudelaire,

Est l’aube du réveil de sombre destinés

Et bientôt les larmes de ces pauvres hères

Empliront cette nuit de douleurs parfumées.

Le rêve sèche ses ailes au bord de la mer :

 

La taille.

Il me détaille :

Je n’ose plus bouger.

Comme une pierre de taille,

Il en évalue

La netteté.

Si mon visage

Est, oui ou non,

Taillé à la serpe,

Et, si je suis de taille

A rentrer dans un trente-six.

Je n’ai certes pas la taille fine ;

Mais je suis assez fine

Pour qu’elle ne me trahisse pas

Et qu’elle ne devienne pas un impôt :

Je ne suis pas,

Taillable et corvéable à merci.

Le coq empâté.

Il est plein comme un œuf :

Il vie comme un coq en pâte.

Il ne met pas souvent

La main à la pâte :

Ce n’est pas lui

Qui découvrira l’œuf de Christophe Colomb.

Souvent il fait l’œuf.

C’est une pâte molle :

Il devrait savoir qu’il ne faut pas mettre

Tous ses œufs dans le même panier.

Mais surtout,

Il doit admettre,

en vain,

Qu’il finira soit

En œuf à la coq

Soit en coq en pâté,

soit en coq au vin.

Le ton, le timbre, l’humeur.

Je suis de mauvaise humeur :

Le timbre de ma voix passe par tous les tons :

Au début, blanc ;

Puis, rouge ;

Quand la colère me vient.

Il en devient timbré.

Mais,

Contrairement à la lettre,

Le message ne passe plus :

La colère emporte les mots et les lettres.

Il ne faut désormais plus,

Les prendre au pied de la lettre :

La mauvaise humeur emporte tout sur son passage.

Il me faut alors baisser d’un ton