Elle avait pris le train
En laissant tout derrière elle.
C'était un dimanche matin
Comme un oiseau sans aile
Elle partait, blessée.
Laissant toutes ses années
Tous ces être aimés,
Qui l'avaient tant fait souffrir.
Mais, elle portait en son sein
Ce qui serait pour elle
Son nouvel
Avenir.
Le sentant bouger,
Elle saurait désormais
Que, pendant ces longs soirs
Dans le plus profond de sa mémoire
Elle ne l'oublierai jamais :
Il vivrait à travers les yeux
De ce petit galopin malicieux.
Archives par mois : mars 2023
L’oubli du nounours
C'est avec un intérêt malicieux
Qu'il me couve de ses yeux :
Deux petits étangs ovales
Parés de cils longs comme des éventails
M'observent en détail
D'une couleur bleu Opale
Il semble sonder mon âme.
De ses pattes, il me réclame.
Regardant les pâles
Rayons du soleil,
qui, comme moi,
Se réveille,
Je le lui accorde une caresse
De mes yeux froids :
Il est 6h du matin
Et mon nounours
Est triste ce matin :
Je l'ai laissé,
Dans la course
De mes rêves effrénés
Sur le bas côté de ma nuit
Où il s'ennuit.
Printemps
Le printemps
De son sourir de miel,
Le soleil
Dore les cafés ensevelis
Dans leur nuage
De rêverie.
C'est le printemps,
Et les paysages,
De leur renouveau,
Fleurissent les yeux.
Bientôt,
Les parades d'amour
Et leur regard de velours
Habilleront les forêts.
Allant chercher sa dulciné
Près de l'étang aux eaux claires,
Le crapaud
Attend le baiser de lumière
Qui le fera quitter ses oripeaux :
C'est pourquoi, avec le printemps
Fleurissent de nombreux princes charmants
Sur le pupitre
Vous me surprîtes
Affalé sur le pupitre
En positon de frite.
Pensant faire le pitre,
Je me prenais à rêver.
Car, voyez vous,
Ses cours
Ne valaient pas un clou :
Je restais sourd
Aux appels de vasco
Qui fendait les flots
Ou aux guerres intestines
Des 7 royaumes de Chine *
Je préférais me réfugier
Dans des histoires
Qui venaient du fond
De ma mémoire
Dans le vers de tes yeux
Dans la beauté hivernale
De tes yeux bleux azurs,
J'ai cueilli le râle
D'un songe à la parure
Douce comme de la soi.
Elle habillait les toits,
De ton souffle chaleureux
Dans la beauté de tes yeux
Vêtus de ver t(s)
J'y ai cueilli l'élégance
Printanière
De l'innocence
Dans la beauté de tes vers
J'irai cueilli le fils des saisons
Qui passent et nous font
Vieillir
Rêve de moustique
Je suppute
Que vous ne pûtes,
Hier soir venir.
Je me demande
Ce qui a pu vous retenir
L'amande
Que vous eûtes
Avec votre tante
Où, est ce les beaux dire
De cet éphèbe à la flûte
Qui ont su vous ébaudir ?
Car je vous attendi
D'un air attendri
Toute la nuit.
J'avais découvert
Mon coup charnu,
Pour que votre soif sanguinaire
Soit enfin repue
Et qu'au matin chantant
Vous puissiez,
Dans un vombrisdement,
Nourrir vos petit carnassiers.
Je vis alors, une perle couleur de diamant
Pareil à du sang
Sur mon oreiller :
Je vous avait écrasé,
Sans le faire exprès,
Dans mes rêves agités.
Samedi fleuris
Aujourd'hui, c'est samedi
Et, c'est les yeux fleuris
De chardons
Pour mon patron
Que je quitte mon amant.
Les sens ardents,
Il me fait trébucher.
Mais, je me raccroche à mon courage
Pour tourner la page
De cette nuit étoilée.
Aujourdui c'est samedi
Et, c'est l'iris en fleur
Que je vais, par ce temps de pluie
Travailler quelques heures.
Rêve de chat
Mademoiselle,
Malgré votre regard frêle
Vous m'éblouîtes
Et quant vous sourîtes
De vos belles dens felines
J'imagine nos nuits assassines
Et vos mains, vêtues
D'ongles entretenues,
Quel délicieux supplice
Que de sentir vos caresses
Matinales me Labourer les fesses.
Et vos pupille, que dire
J'en babille de plaisir
Et votre fourrure...
Quoi! mais cette parure...
Si délicieuse à mes sens...
Il est vrai, j'avais fait un rêve charnel,
Croyant, être à côté de ma jouvencelle.
Mon chat, au regard plein d' innocence,
Se faisait les griffes sur mon dos :
Et je compris alors que mon doux repos
Etait tombé dans les griffes d'un salaud
Mon médecin
Aujourdui je vais voir mon médecin
Au regard pénétrant
De dafalguan.
C'est d'un air assassin
Qu'elle réceptionne
Mes piques
Causstiques.
Elle me prescrit alors de la cortisone
Pour que mes mots (maux)
Soient moins volumineux
C'est d'un air malicieux
Et doux comme un agneau
Que je lui souris :
Car je sais que Sans mes facéties
Elle s'ennuit.
Quant à sa secrétaire,
C'est toujours un mystère :
Sa voix,
Pareil à de la pomade,
Nous invite quoi qu'il en soit
À une promenade de santé
Dans le cabinet
De mon médecin préféré.
Au secret des vents
Il parlait peu
C'est, les yeux
Perdus dans le temps
Qu'il voyait
Ce que nul ne regardait :
Le sillon d'un battement
D'une aile de papillon,
Le chant des oiseaux
Au soir tombant,
Et, la nuit noire
Qui enveloppe les roseaux.
C'est dans le vague De l'amer
Qu'il cueillait ses nouveaux airs
Il avait appris les matins
Silencieux
Et leur cortège de chagrin.
Il était devenu soucieux.
Nul ne savait,
Mais tous regardaient
Comme une bête de foire.
Mais, celui qui savait voir
Comprenait que c'était un rêveur
Et, dans ses heures
Les plus profondes,
Il laissait s'encrer
Les notes vagabondes
De ses pensées