Archives par mois : août 2022

Mon ordinateur, est depuis quelques heures, en grand deuil. L'appétit sanguinaire d'internet
A encore frappé sur mon dur labeure
À tout bien considérer, il n'est pas très net

Pour mon plus grand malheur, il a avalé mes vers:
mes pensées vereuses au chant d'un gran mystère
Avaient disparu de mon écran, fanant mes yeux
Dun grand voile de chagrin orgueilleux

Mais ne se doutant pas à quelle vers,
Il allait avoir à faire
Je retrouvais subitement l'essence de ma vie :
Tous se retrouvait, là sous mon regard surpris.

Ayant du subir la folie de ma matière,
D'un gris douteux, il du les recracher sur ma page en vogue
frôlant l'indigeston de mon blogue qui déblogue

Aujourdui je vais voir mon pharmacien
Il a le regard doux des anciens.
Ses yeux, gris parisien
Sont, pour moi d'un vrai réconfort

Son sourir calme et serein
Exhale un doux parfum d'effexor*.
Ouvrir les porte de cette pharmacie
À l'ordonnancement si bien rangée

J'ai rêvé hier, du chant des bateaux,
Du mumurmure des eaux
Quand le vent se lève
Et ride leur quiétude assoupie.
La nuit, fut comme toujours brève :
Et j'entends au dehors, le clapoti
Des gouttes du soleil,
Portées par la multidude qui s'éveille.
Le coq de mon réveil matin,
Me hurle à pleine ondes sonores,
L'heure. Je l'envoie dans le décor,
Se balader dans les champs, encore plein
De mes songes ronronnant.
Je l'imagine, toujours chantant,
Faisant ses vocalises.

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Sous le voile de mes yeux encore songeurs,
Pareil à deux cafés allongés côte a côte ,
Encore tout nappés de brumeuse vapeur,
S'esquisse sous mes cils qui tressautent
Des batailles, en nuages échevelé :
Il perle, de mes yeux lavande
Des brouillards grenouissoidales :
Cuisses de grenouille *saucés d'eau piquante,
Miroir aux reflets des moires infernales,
Musées aux canapés saumon argenté
Remontant le courant des notes.
Sous le voile brumeux de la lune désargenté,
Mes narines encore toutes sottes,
De ce rêves absurde, frémissent
À l'odeur de mes tartines encore beurrées,
Nageant la brasse dans le café encore allongé.
Dans son lit au plumard de Marc..

Quand la lune émiette les derniers murmures
De sa nuit dans mon café allongé dans sa tasse,
Je sens alors tout mon esprit frappé qui se tracasse,
Encore, dans mes sombres pensées muettes ;

Sur les carreaux peu vertueux la de nappe,
Se tartinent, Nichés dans mes yeux,
Quelques souvenirs encore frileux
De mes rêves frappeurs que ma bouche happe

Partie en lune de miel avec le soleil,

Elle gobe les globes trotteur,
Zigzagant sur le planisphère
Se délectant à mesure que l'heure
Avale les mètres gourmandaire

De sombres paysages, sans partage,

Obscurcissent mon humeur doeil délavé

Le poliçon , aux sens peu policés
Nous regarde de ses yeux en colimaçon
Son verbe divaguant, comme un limaçon
Nous chante ses mélopée,
Espiègle et fanfaroné
Pareil au farfadet,
Il se joue de notre patience.
Son impertinence
N'a d'égale que son fond goguenard

Dans les blancheurs matinales
À l'heure où s'évaporent tous les rêves
Au Chant des oiseaux au loin sur la grève,
La lune souffle son dernier voile.

Alors les étoiles, en nombre désordonné
Quittent mes larmes aux reflets de lumière
Moi qui laissais, au crépuscule, flâner,
Tant d'instants aux couleurs de mystères :

les pleines devenues Automnales
Bruissent alors leur première bise
Sur les champs se courbant des cigales

Bientôt, les langueurs hivernales
Blanchiront les sens songeurs
De nos yeux migrateurs.

Il fait une chaleur à Déshabiller
Toutes les pudeurs :
Les rires Fleurissent, par nuée,
Les rues inondées de soleil.
Les cils, en ombrelle, papillonnent
D'insouciance sous l'oeil morne
Des vieilles gens qui sommeillent
Ces jeune filles, dévêtues de leur fardeau
Vont gaiement par de la les eaux
Enfourchant leur jeunes Années,
Leur candeur ingénue fait rougir
Le soleil allant s'asoupir
Dans un songe incandescent d'été.

Cest yeux, pareil à des cierges
Enduillaient la pièce
De son regard noir.
Inerte et exangue d'espoir
Il laissait les sillons
De toutes ses douleurs
Labourer ses joues creuses.
Dans la profonde solitudes des heures
Il ne pouvait s'empêcher d'écouter le son
Des aiguilles qui tricotaient, avec lenteur,
Ces journées si longues et si oublieuses
De cette vie quil aurait tant aimé partager.
Mais renégat de cette société,
Par un beau soir d'été,
Alors que bourgonnaient des vies nouvelles
La vie, dans ses yeux tristes, S'étaient fané :
Un monde nouveau empli de sérénité
Lui avait enfin ouvert ses ailes

Quand la nuit se fait douce dans mes bras et que la lune se fait oublieuse dans mes draps
Alors je sens la passion éclore dans mes yeux.
Au son des notes calmes, je suis dans un autre monde
Celui où j'oublie tout ce qui en moi si souvent gronde
Une sérénité silencieuse m'envahit dans ses brumes