Archives par mois : juin 2021

L'eau frémit d'impatience.
Bientôt elle recevra, en son sein,
Ce qui grâce à la science,
Fera mon festin.
Elle entre ébullition :
Magnifique tourbillon
De gouttes d'eau en effervescence.
Comment ne pas prendre conscience
Que l'instant fatale de ces pauvres pates
Qui vont être ebouillantees sans concession
Sera pour elles, leur dernier soupir
Je les verse dans l'eau, leur faisant croire à une ablution.
Une bataille sangage alors dans la casserole
Chaquun joue son rôle
Puis, tout redevient calme :
Les patte ont encore une fois de plus
Perries dans l'antre de l'eau frémissante.

J'ai embaumé ton souvenir dans le parfum des vers mélancoliques.

J'irai déposé sur ta tombe l'éternité pour que jamais ne se fane notre amour

Un poète est comme un architecte : il met en perspective le font par la forme

La lettre a enveloppé son corps dans la linceul des mots.

Un mot doit toujours garder la ligne pour ne pas devenir un gros mot

Si l'on te dis que tu as des formes, répond, j'aime bien arrondir les angles

C'est, sans préambule,
Que je vais vous compter
L histoire des bulles :
Une bulle, le cœur léger,
Déambulait à travers chant.
Des champs de paroles bullaient
Sur les lèvres des cœurs palpitant.
Les bulles, au bord des lèvres
Négociaient leur atterrissage
Sans partage, sur les pages.
Bien que fort brève,
Ces éclosions d'enivrement
Pour les tympans
Formaient de vrais tourbillons
D'émotions.
Les bulles balbutiaient quelques pensées.
Reflection de bulles pensives :
Les bulles titubantes, déambulaient
Sur le papier des bulles votives.
Depuis lors, les sens, agenouillés aux pensees balbutiantes
N'ont plus jamais ignoré
La société des bulles naissantes.

J'aurai aimé Être le plus doux de tes poèmes :
Être le plus doux de tes matins enivrés ;
Etre, à ton réveil,
la première caresse de tes yeux alanguis.
Être ton Impatience ; fleurir ton jardin secret :
Ton rêve à jamais inasouvi.
La douceur de ton for intérieur
J'aurai été la balade de tes matins chantant.
Mais, tu es parti, et, mon cœur,
À ton souvenir asservi,
Rêve, d 'heure en heure,
De ces chatoyants moments
Que tu fus.
J'ai capturé ces instants
Dans les vibrations
de mon cœur.

La bille brille,
D indifférence.
Jamais elle ne vacille.
Asice sur son aisance
Et frêle comme une brindille,
Elle laisse glisser les impertinences
Du temps qui babille.
Pour elle, rien n'a d'importance :
Même si la faucille
À pour elle, quelques manigances,
Jamais elle ne scille.
Et, c'est Toujours avec prestance
Et en son âme et conscience
Qu'elle distille
Ses promesses illusoires :
Plein d espoir,
Ses proies deshabillent
Leur secret.
Belle et pleine de fausse insouciance
Pourquoi avoir de la méfiance ?
Mais, à trop titiller
Le destin
Quelle ne fut sa surprise
De trouver plus malin :
Éprise d'une emprise,
Qui avait roulé sa bosse plus longtemps
Elle fu dévêtue de ses fauts semblants
Et ses semblables l'avaient,
Depuis longtemps délaissée.
C'est ainsi que la bille brillante d'indifférence
Brilla, au souvenir de sa beauté,
De solitude.