Archives par mois : mai 2017

le vers et le casse pied
un vers, après quelques verres
n'a pas vu l'heure tourner
ou plutôt, perdu dans ces verres
l'a vu tourner à l'envers
et en effet il est devenu un vers lent
et, trainait des pieds
ce, qui bien évidemment
a déplu au poème :
que le vers arrive comme ça
en retard et essoufflé
et sans réflexion incandescente
le poème, sans rime ni raison
a du attendre le bon vouloir de ce vers
et de ces pieds en guenille qui,
on fait naître cette page blanche :
mes yeux, de vers polis, ont été assombri
par ta chaleur au parfum de nostalgie.
ses pieds trainant et sillonnant
tout les cépages de mes dérapages
frôlent, en une brise légère
les pensées de ma vaste prairie
aux feuilles blanches réfléchissantes

........

j'ai un bien mauvais bien
c'est un mauvais bien
qui ne se sent pas pas très bien
je ne dis pas qu'il ne se renifle pas bien
je dis juste qu'il sent bien que ça sent mauvais,
et c'est mauvais pour les affaires
il le sait bien
pourtant ce n'est pas un mauvais bougre,
ce mauvais bien.
il est même plutôt bon,
c'est un bon, pas mauvais du tout
il n'est pas bien, mais il est bon
(c'est à dire qu'il n'est pas méchant)
juste pas bon,
(tout en étant bon, gentil)
c'est un bon, mauvais dans le mal
ce n'est pas un mauvais bon,
sauf quand la commande
lui fait faut bon
alors la, oui ça fait mal :)
un bien mauvais bon,
mais bon on ne sait jamais
un bon en avant, ce n'est pas si mauvais
ça peu même avoir du bon
tant que ça fait du bien,
c'est un bon bon :)
un met savoureux
qui nous fait beaucoup de bien
tout en étant mauvais pour notre santé
pourtant on le sait bien,
mais bon , on n'y peut rien
on ne peut pas résister
au bien mauvais bien bon met :)

la trace de pas
je ne vois pas la trace des pas
j'ai perdu leur trace
car les pas se sont volatilisés
le pas était nul
non pas qu'il fut mauvais
mais qu'il ne fut pas, tout simplement
le pas n'existait pas
comment peut on alors
progresser pas à pas
bon disons que c'est un pas
en avant
mais qui se répète
en ce cas on dit
re pas
de vis à très pas
par contre je ne sais pas trop
et je sais trop pas
sont totalement différnts
pas trop, pas beaucoup de pas
trop pas:
beaucoup de pas
dans tous les cas, c'est le trop
qui nous mais au pas.
quand il existe bien sur
c'est pas à pas,
que je vais avoir de l'allure
c'est à pas de loup
que je vais faire un pas de géant
dans ma mise au pas....
du tout
.....

ces yeux acérés ont délié sa langue fourchue
son auguste orgueil bafoué, elle répend son fiel,
telle une vipère se défendant d'un outrage
mes mots, à son regard divin en son ciel,
Ont écorché, sans retenue, son âme si sensible
qui avec toute la psychologie dû à sa profession
l'a fait savoir avec si peu de délicatesse
sublime est la personne sage, qui
avec humilité, aide les personnes à s'améliorer

le fichu est, ce matin,
bien mal fichu
car dans la cour de récrée
on s'est fichu de lui
et cela lui à fichu un coup
au moral
les mots râlent dans son gosier
et le silence a pris place
à sa jovialité
quoi que face le fichu
il sera toujours fichu
il sera toujours mal foutu
et un jour,
n'en pouvant plus des moqueries
le fichu s'est fichu en l'air

sous les yeux chavirant de la nuit,
à l'heure ou les pâles ombres du matin
emmèneront au loin mes rêves de satin
tu viendras, en mon coeur, sans un bruit

tu souffleras à mes pensées nébuleuses
des brises de rosée virginales
faisant tomber en un dernier râle
les dernières étoiles de ma nuit rêveuse

douce chimère, à mes yeux émerveillés,
pourquoi t'évaporer devant mes yeux d'enfant.
moi, qui pour toi, toute ma vie ai veillé

mélancolie aux doigts de fée
pourquoi m'a tu abandonnée
moi qui pendant toutes ces nuis t'aimais tant

sur un océan de rimes
onduleraient les vers mélancoliques
aux reflets d'argent sublimes
les mots résonneraient comme une supplique
aux doutes parsemés d'angoisse :
et c'est en l'écriture, ma paroisse,
que je trouverai la plus grisante
des étreintes :
dénouant de mon coeur l'oppressante
illusion en en des vers divins,
faisant de mes peur des festins
de réflexions et noyant mes larmes amères.
les vents porteront au loin ces éphémères
sur la terre de mes années mortes
.....
ainsi iront les vers, juchés sur la proue
des humeurs du temps

le dard veloute de la tentation
a emprisonné sans raison, sa raison
il a mis tout ces sens au diapason
des envies et des désirs criant à l'unisson.
il en constelle son imagination
d'étoiles éphémères aux courbes avenantes
durci par une réalité démente.
Ses rêves chimériques, sans variation,
s'éloigneront, peu à peu, à ces doux yeux
ensevelis par des songes capiteux
que la raison, déraisonnable et d'aimante
a désormais taillé en de fallacieux
plaisir souverains.

la chaleur, au soupir incandescent
a dévêtu les corps.
les sens, touchés par tant de beauté,
n'osent, de leurs mains,
effleurer les courbes parfaites
de l'ingénu.
c'est yeux malicieux,
voilent à peine ses pensées.
ses muscles saillant,
sous sa sa peau d'eben,
offrent à mon imagination
des voyages que je n'aurai imaginés :
des plages, d'or vêtues,
Où la langueur se prélasse
dans la moiteur de ces instants
sans fin
.....

C'est sans retenue, que la tenue ,
Vêtue de son complet, de vers émaillé ,
Offre, aux regard, d'acier entendu,
Les vestiges dune beauté par le temps érodée :
détenue par les songes silencieux et sanglotant,
Le bonheur, en haillon implore le temps
De Le dévêtir de ses oripeaux :
La jeunesse, de son air faraud
A dépravé son humilité
et désormais, les verges de la richesse
sont perdus au loin dans son enfances
les étés, ou les rire batifolaient
avec la plénitude des sens le harcèle sans cesse

depuis, l'insouciance se meurt dans ses yeux
et ses mains caleuses pleurent de lassitude
les gens, pressés, le regardent à peine
comme une vermine, déchue de l'humanité
sans voir,
au fond de son regard
ses regrets qui pleurent dans ses yeux
il quémande, d'un complet, déchiré
par les ténèbres
les miettes d'une vie
enfouie au loin, dans ses souvenirs.