Le grog, un peu grogy en son dernier verre
Esquisse une mine, ce matin, patibulaire
Il a attrapeé un rhume des foins
Et cela le rend un tantinet chafouin
Il entend encore, à son tympan brumeux,
Le murmure véreux de cet appel sulfureux :
Comment ne pas résister à ce languisement
Qui l'entraine sur les plage des lentes heures
Puis, le grog, reprend du plomb en son établissement
Et se sentirai comme à l'étroit dans ses rêves falatieux
Le grog est ce matin bien grognon;
Dans l'émoi de ces verres
Il a perdu ces lorgnons
Archives par mois : avril 2022
L’hippopotame et la gambas
Une gambas baladait sa solitude
Au champs des vagues abondantes.
Un hippopotame, à la peau ruisselante,
Avait vu, au loin, ses pinces aux tristes attitudes
Approchait sa lourde quiétude près des roseaux.
Mon bon gambas, pourquoi promènes tu
Ce qui semble être une lassitude qui te tue ?
Le gambas, surpris par ces doux mots,
Lui répondit d'une humeur affable :
Mon bon pou-poune, mon regard est bien seul,
Mes congénères mon abandonné sur le sable
Me laissant mourir au vent qui feule.
Moi aussi j'ai été récemment délaissé
Par ma famille de sang qui ne me reconnaît, désormais plus
Et maintenant, vois tu,
Tous les jours je goutte le sel de l'amer.
Chemin faisant, ils parlèrent et parlèrent
De leur solitude, remplissant les aires
De leur amitié nouvelle.
Limobilite du temps
Dans l'imoblilte du temps
Le vent souffle, de tant en tant,
Ces regrets, à mes yeux
Aux Couleur des souvenirs brumeux.
Et, quand l'aube pleure ses rosées matinales
Ils s'évaporent à la lune quittant
La nuit :
Et, Le temps aura esquissé ton sourir
Sous le parapluie des heures endormies.
Tes cils, maquillés de voyages
Batteront leur ailes de ces paysages
Qui s'échappent dans cesse.
Dans l'imoblilte du vent,
Mis sur arrêt par le froid glaçant
De ces silences qui nous unis pourtant,
Nous rattraperons le passé,
Enfoui, loin dans nos rancœur
Feuille d’or
Feuille d'or
Les horizons funèbres chantent leur litanie :
Débauche de notes mortuaires
Pour enterrer ce petit scarabe qui ne prendra plus les aires.
En troupe bien ordonnée, ces amis
Assemblés devant ce petit cercueil,
Chantent le temps qui s'est endormi
Cette nuit, dans ces ailes voyageuses.
Le crépuscule, tout vetu de deuil
Et lui aussi venu au cimetière des jours.
Paré de ces bruissements d'ailes songeuses
Il murmure ces couleurs à l'horizon se fanant
Mais, bientôt le jour renaîtra, se parant
De ces feuilles d'or
Exhalant des perles d'aurore
Et, le scarabe, aux larmes du crocodile
Repartira En idylle
Poussant son disque solaire.
Les ailes de Pâque
Pâque approche, et le son praliné
Des nombreuses cloches fait frémir
De gourmandise mes yeux de saphir
Les lapins malicieux au teint satiné
De chocolat blanc, fond pâlir
De lasitude mon régime endeuillé :
Bien Embaumé dans un linceul de sucrerie,
Il Exhale un parfum Capiteux d'enfance
Enfoui dans les limbes oublieuse de la vie :
Mais, quand nos sens de pantin sont à la fête,
Les ailes chocolatées, de pâque, en partance
Ravivent tant de nos anciennes amourettes,
Que mon regard chocolate, le temps d'un instant,
Le chant matinal des cloches devenu enivrant.
Les secrets de la limaces ni
La limace est ce matin, à la masse.
Elle a mangé de la soupe à la grimace :
Invitée, hier soir, dans la vaste roulotte
De son amie très visqueuseuse l'escargote,
Elle n'a pu sempecher de laisser s'épancher
Sa jalousie traînante, sur les carreaux
Capricieux du temps devenu songeur.
Croyant se délester de ce lourd fardeau
Qui la noyait dans des humeurs chagrines,
Son verbe se fit de plus en plus rageur.
Laissant tomber ainsi quelques grands secrets
Que l'escargote s'empressa de ramasser.
Qu'elle ne fut sa surprise, au matin levant
D'entendre ainsi se pavaner,
Sur elle, tant de qulibers.
Et, à la rosée de ces pleurs matinaux,
La limace, au dernier rayons soupirant,
Préféra alors se jeter dans le ruisseau.
Grelots de solitude
Il grelotte tant et tant de sanglots chanteurs
Sur les vitres délavées de la nuit,
Que le temps soupire des mélodies.
Il chante tant de temps obsucres dans les cœurs
Qu'ils ne voient plus les timides pas du bonheur.
Sous l'oeil claire de la lune blonde
Qui ruisselle sur les épaules des passants
Au regard morne, d'aucun ne sonde
La beauté des couleurs du soleil se levant.
Pourtant, il fredonne son chant parfumé
Tous les matins à qui sait l'entendre;
Il Grelotte tant d'heures froides sous la fumée
Des heures grise de cette ville endeuillée
Que même les rayons n'arrivent à percer
Les mystères de la solitudes humaine
La limace
La limace est hier, tombé en disgrâce
Il faut dire, elle a agit avec bien peu de grâce.
Ses palabres degoulinaient de lenteur,
À rendre lasse n'importe quel temps en pleur
Pourtant, elle avait étudié toute sa paperasse.
Mais, les mots étaient tellement grands pour elle,
Que certains, se sont transformés en papillon avant l'heure
Et non pis survivre à ces battement d'aile
Si incertains. Imaginez avec quelle ardeur,
La forêt, à ces mots papillons en liasse,
Morts d'incertitudes sur l'autel de la vanité,
À du convoquer cette audacieuse limace
Et la condamner à l'errance solitaire
Pour l'éternité
Depuis lors,je bois mes verres
Avec plus de solennité.
Les bords de la nuit
Les bords de la nuit
Le ciel va bientôt mettre son bonnet de nuit :
Cette nuit dormira à la belle étoile.
Ce soir, les rêves de coloration bleu nuit
Se baladeront dans le ciel bleu opale.
De grands yeux bleus, perdus, Rêve Auguste Angellier;
Ils sont la fleur enivrante de son regret.
Il n’a pas osé rêver : il n’est que l’allier
D’espoirs qui ne lui ont pas été destinés.
La nuit a fait des rêves bien alanguis :
Elle a rêvé d’étoile d’amour :
De ces nuits, elle est la belle de jour
Et, de ses yeux bleus nuits, il se langui.
les temps anciens, chante Maurice Rollinat :
Les Etoile Bleues, d’éclairs délicieux,
Déchirent de tendresse le cœur de ses yeux :
Elle est la flamme qui jamais ne s’éteindra.
la nuit, commence à rentrer tard le soir :
Et la lune, sur une toile d’étoiles,
Des comptes et des rêves, va asseoir,
Les nuits d’étés dans nos têtes pales.
Le Crépuscule du Soir, pour Baudelaire,
Est l’aube du réveil de sombre destinés;
Et bientôt, les larmes de ces pauvres hères
Empliront cette nuit de douleurs parfumées.
Le rêve, doucement se réveille sur les bords de la mer
Aux couleurs bleu nuit
Je sculpterai l’éternité
Quand une étincelle de toi
Jailli sous mes doigts
Mon cœur saigne des larmes de vers
Et, Je sculpterai pour toi l'éternité.
Dans mes souvenirs lointains, je cuillerai
Ces matins de satin déjà mis en terre.
Je ferai revivre ton âme prisonnière,
Ton cœur si dur et froid comme un cimetière.
Je sécherai tes vanités si obscures
Au chant de nouveaux paysages royaux.
Et, enfin tu te laisseras aller aux joyaux
Que peut offrir une vie sans manucures
Et ton regard impérieux d'aigle senroulera
Dans le matin prtinanier, sur la plume
Qui bourgeonne d'espoirs nouveaux.