Les crorcs, à l'appétit sanguinaire,
Par ce mois d'été passé au frigidaire
Avaient, subitement les crocs
Nageant dans les tièdes eaux
Des glaçons en sueur,
Ils commençaient à s'agiter
En leur fromage rappés
Et, en effet, c'est aux plus chaudes heures
Qu' eu lieu le sanglant carnage.
Le croque monsieur, au ramage
De camambert,
La mine patibulaire,
S'empara des vertues de la croque madame
S'ensuivit, dans le frigidaire, un ramdam
Aux odeurs d'amour vache
Puis, le silence, subitement revint.
C'est en voulant prendre une bouteille de vin
Que j'aperçu, là, Blottis dans une cache,
Des petits croc mitaine...