Archives par mois : septembre 2022

Son corps souple et fin,
Traçait des courbes en refrain.
Ses courbes, se Laissaient bercer
Au grée du vent de ses pensées.
De trapèze en triangle
Il étudiait tous les angles,
Pour faire naître la beauté
Des émotions qu'il ressentait
Là, une virgule, ici un point,
Quil mettait à l'honneur.
Une amour sans lendemain
Rennaissait, alors, dans le crissement
De cette plume qui voltige,
Libre ; et, c'est dans le prestige
De ses courbes parfaites
Que des vers libres et plein d'aisance
Donnèrent naissance
Aux plus talentueux des poètes

Il boutonne sur mon visage
Des roses épanouies,
Pareil à un jeune paysage
Ma figure, comme une prairie,
Rayonne du renouveau printanier.
Pourtant , l autonome souffle déjà
Ses premiers frimas saisonniers.
Et, moi, déjà les rides ont fait leur premier pas.
Il boutonne dans mes yeux
Tant de jeux je, facétieux
Qu'eclot à la lueur du jour qui étend ses ailes
Les boutons de la jeunesse Éternelle

Le vent, à l'œil frais, a ouvert,
Ce matin, la fenêtre ;
Laissant Perler quelques vers
De rosée sur mon être.

La plume, emmitouflée
Dans son manteau de cèpe *
fleurit la feuille du chant des cyprès :
Bientôt arrive le temps des Crêpes*

Les vers, ont, hier soir, laissé
Choir leur tristesse monontomne
sur les page du temps d'automne.

Le Murmure d'une feuille mordorée
S'est immiscé, cette nuit,
Dans mes rêves, sur la pointe des pieds,
Me rappelant, l'arrivée du chant de la mélancolie

Te souviens tu
Te souviens tu de ce temps
Qui me manque tant ?
Te souviens tu de nos jeunes années
Que nous avons si vite brûlees
À la flamme de notre insouciance
Te souviens de ces soirs sans prudence
Où nous avons laisser s'envoler
Nos sens de pantin,
De tous ces matins
À la rosée
D'un renouveau
Te souviens tu quand l'aurore
Balbutiait sur les eaux
De la mer méditerranée
Ses premiers rayons d'or.
Et nous, encore tout enivrés,
Laissions le temps secouler
Sur la plage de galets
Comme si demain n'existait pas

Sur la pierre blanche
Silencieuse comme un dimanche,
Le soleil laisse ruisseler ses rayons
En haillons.
Sous le grand chêne,
Le vent des saisons s'enchaîne
Impassible
Immuable.
Dans les soupirs Du temps
qui murmurent
Ses premières feuilles automnales
Sous la plume du jeune poète,
Il pleut des vers d'automne
Aux reflets mornes et atones :
Le temps des amourettes
Sera bientôt enseveli
Sous le linceul feuilleté
De ces poésies
Nostalgiques.
Il goutte, à l'orée des yeux
De l'écrivain mélancolique
Une pluie d'adieux :
En ces temps poussiéreux,
Il pleut des poèmes langoureux
Sur les pages de ces dimanches brumeux

S'en est fee de moi :
Par ta baguette de pain
Je suis dans le pétrin,
Que dis je, un mois
Perdu dans le froid
De ton regard
De pain frais :
Il croustille du phare
Cajoleur
Des viennois ensorceleurs
En leur croissant*.
Assiégées par le matin naissant,
Des poussières
de lune de miel
Escortent mes paupières
Encore Endormies sous le ciel
Des fees d'été.

Souffle d'automne
L'été Exhale ses dernières fleur estivales :
Bientôt les enfants rentreront à l'école
Impatientes, de nombreuses heures de coles
Les attendent sur le palier des facéties malheureuses

Là , sur les pupitres, les feuilles d'automnes
Sont prêtes à voir éclore les plumes rieuses :
Songes déjà loin, dune maison parentale,
D'un doux visage dun amoureux qui résonne* :
La moiteur de cette fin d'été
Fredonne son refrain de vent frais.
Les feuilles, de leur couleur chagrines,
Parent les rues de perles purpirines
Et, quand la mélancolie étreint mes yeux
Alors, le chant des vers assoiffés
Se fait entendre sous les bruissements
Orageux
De ces plumes survoltées