Archives par mois : octobre 2022

L'ourson
Dans l'étendu des nuits constellées,
Un petit ourson, au regard figé
Caressait la nuit de son sourire
Si doux et sage : le ciel était son empir ;
Bientôt le jour somnolerai
Dans cœur des passants
Les yeux lourds, ils se laisseraint aller :
Engourdis par le safran
Du crépuscule,
Ils partiraient au loin
Rejoindre leurs rêves enfantins :
L'ourson, au sourir figée
Et si doux Y veillerait

Sur la rive ivre
J'ai du survivre :
La lune, craintive,
Aux teintes de cuivres,
À Laissé perler ses couleur vives
Sur le bord des eaux Chetives.
D'un cou de pinceau hâtif,
Le peinte esquisse
Les premiers rayons évasifs
Des étoiles qui blemissent.

Sous le ciel chantant
En notes musicales dansantes
Se pavanait la lune,
Sur la toiture branlante.
Le chat, minaudant
Auprès d'une belle brune
Se pourlaichaissait les babines :
Il couvait d'un regard gris
Sa future concubine
Ses courbes felines
Faisaient frémir ses moustaches
Comment plaire à la belle
Au regard de pluie :

Dans la cité, aux pavés polis
Cheveaux et sirs à mine rabougris
Flânaient sans but preci :
Pareil à des feuilles mortes,
Leurs regards se perdaient dans l'illusion
Des nuages se pavanant en cohorte.
Sur un banc, un jeu garçon
Au cheveux couleur de blé
Reposait ses membres fourbus :
Il avait du courir les rues :
Au service du sire en Ciree :
Depuis peu,
ces yeux
S'étaient voilés
Du deuil des disparus :

La fille de cire

Aujourdui c'est samedi
Et je suis au bout de ma vie ;
Car dimanche,
Ce sera une autre paire de manche :
J'aurai la tête comme losange ;
Moi qui pensait rêvasser
Aux beaux anges
De mon salon refait
Je vais devoir m'évertuer
À bouder mon canapé
Pendant deux jours.
Aujourdhui c'est samedi,
Et je dépéris
Rien qu'à la pensée
De ces deux jours
Loin de mon séjour.

Dans l'étendu des nuits constellées,
Un petit ourson, au regard figé
Caressait la nuit de son sourire
Si doux et sage : le ciel était son empir ;
Bientôt le jour somnolerai
Dans cœur des passants
Les yeux lourds, ils se laisseraint aller :
Engourdis par le safran
Du crépuscule,
Ils partiraient au loin
Rejoindre leurs rêves enfantins :
L'ourson, au sourir figée
Et si doux Y veillerait.

Rêve dourson

Aujourd'hui c'est samedi
Et pour une fois, je souris
Pas de boulot
Qui me fait perdre le ciboulot
Mais le grand air gris
De Paris
Je flânerai le nez au vent
Pensant de tant en temps
À mes pauvres collègues
Qui ont du quitter leur rêves de satin
Au son de la voix bègue
De leur réveille matin
Aujourdhui cest samedi
Et le ciel gris parisien
Me sourit

Blonde ou brune, cils qui papillonnent.
Longues jambes aux galbés indescent ;
Son talon est porteur de rêve concupiscent.
Froissement d'une robe qui résonne :
Dans leur inconscient,
Leur imaginaire est conscient :
transportés Dans les délices
D'une bataille des sens complices,
Ils sont déjà au 7eme ciel :
Cette beauté, aux seins génèreux,
Leur a donné des ailes :
Sous l'oeil frêle du réverbère,
Un homme d'une grande élégance
L'a suit, d'une cadence légère.
Sous l'eau qui danse,
Les pas cariollonnent:
Le chant monotone
Dun amour naissant
Venez de sonner
La fin de son indépendance

Indépendance des sentiments

Quand le silence étend son voile
Sur la ville endormie
Et que la lune fleurie
Les pensées assoupies,
C'est toute la nuit qui s'étoile :
Pareil à un oiseau nocturne,
Il étendra ses ailes brunes.
Si douce et réconfortante,
La nuit entrera, chantante,
Sur la pointe des pieds ;
les mots nacrés,
Perleront dès lors
de ce bruissement qui dort :
Et, le silence murmurera alors,
Les premiers vers
D'une nuit solitaire

Quand je suis loin de toi,
C'est, pour moi, l'effroi.
Quand je ne te vois pas,
Mes sens sont aux abois :
Sans œuf, ce n'est pas
Si facile :
Avec tous ces îles,
Qui flottent dans leur nuage.

Sans toi dans mon paysage
Pour assaisonner, de son persil,
Mes pâtes gourmandes,
Comment ferai je,
Sans lArpege*
De ton parfum amande.

Que ferai je sans toi,
Moi, Qui caramélisait mes espoirs
Dans tes bras de soi.

Bientôt le soir,
Reposée sur mon lit de fraise,
Je serai plus à mon aise
Là , posée sur comptoir