Archives par mois : novembre 2017

j'ai cultivé pendant tant d'années
mon jardin secret.
j'y ai planté des matins satinés
au parfum d'été :
ils venaient fleurir ma mélancolie.

j'ai cultivé pendant d'années
ce jardin, maintentan fané
j'entends encore le chant
de ces matins de safran
désormais endormis

j'ai cultivée pendant tant d'années
ce jardin désormais oublié
ma vie s'est flétrie
au son des heures inassouvies.
et les portes se refermées
sur tous ces instants :
ils tomberont dans le néant

mais, peut être un nouveau printemps
viendra refleurir
tous ces souvenirs

deux verres vides titubaient
sous la vapeur.
le ventre vide, ils regardaient,
par dessus l'épaule du serveur
les autres festoyer
et se demandaient
quand viendrai leur tour.
puis deux jeunes gens
très élégants
et visiblement à la bours
commandèrent deux verres.
et enfin, nos deux compères
furent choisis
pour abreuver leur solitude
deux verres de vin furent donc servis
avec promptitude
puis, les verres deshabillèrent les sentiments
et ils finirent par s'enlaçer ;
les élans du coeur sous-jaçants
venaient d'être libérés
les vers sembrassérent :
un poème d'amour
venait de naître

Sur les lèvres du désir,
j'ai cueilli un coeur fragile ;
Blotti contre l'orgueil,
il se laissait déshabiller de ses vanités :
une à une je retirais ses peurs
et enlaçais de mes baisers
ses regards timides.
j'ai redécouverts les soleils
endormis de la jeunesse
et lui se laissait faire.
Ses craintes apaisées,
Il s'est lové contre mes promesses.
Sur les lèvres du désir,
J'ai cueilli un coeur en équilibre;
Florilège incandescent
Et évanescent
D'instants éternels.
Sur les lèvres du désir,
J'ai choisi de vivre

A quoi pense l'automne
à quoi pense l'automne, quand les fueilles flânent au vent
et que le temps pleure dans le coeur des passants?
égoutant, sur nos souvenirs ces derniers chagrins
l'été étire ces derniers soupirs.
A quoi pense le temps, quand le soleil dort
et que les beaux jours s'évaporent
dans les premiers frimas de l'hiver

A qui penserai-je quand je t'aurai oublié

j'irai déposer sur ta tombe
l'éternité
pour que jamais ne se fane
notre amour

A demain mon passé
A demain, mon passée
je te retrouvait tôt ou tard
car c'est derniers jours
tu t'es surpassé
hier encore, je recevais un présent :
ce présent qui hier encore me faisait frémir
aujourd'hui, ce présent, est un peu dépassé
mais ll n'est pas trop tard pour récupérer le passé :
tot ou tard, il sera bientot temps
pourqu'il ne soit pas trop tard
que tu viennes attends
ta venue, et cela déja,
tu le savais, s'est faite avec un train de retrad
il faut dire qu'avec tout ce brouillard,
il y a avait de quoi se perdre en chemin
le train s'est égaré, il s'est trompé de gare
et a chemminé quelques temps, vers des instants incertains
...
a demain, mon passé, je te retrouvé la haut
et je saurai enfin