Archives par mois : décembre 2015

l'éveil de la nuit.

Le jour a mis sa chemise de nuit

et a mis au placard tous ses soucis.

le jour lui a, à cet effet porté conseil

que le rêve confortablement s'asseye

la nuit a mis le soleil sous son oreiller.

et a appelé le marchand de sable

pour lui faire confidences sur l'oreiller

ils vont s'assoir sur la plage de sable.

Je suis allé en boite de nuit, lui dit le jour

et est fait la connaissance d'une étoile :

la sève de mes nuits et l'étoile de mes jours ;

Le songe exquis de mes yeux qui se voilent.

Le rêve n'en fermera plus l'oeil de la nuit

Même si c'était une étoile éphémère :

elle en sera l'essieu de ce goût amère

depuis lors, mon coeur est un papillon de nuit.

Le soleil rêve tout le jour de la nuit.

Il a la tête dans les yeux de la nuit :

le marchand de sable, tout en l'écoutant

n'a pas eu le temps de voir passer le temps

il aurait, en partant, oublier quelques grains :

L'aube a du sable dans les yeux.

Le souvenir de la musique

Mes souvenirs se muent

A ton écoute

En une nostalgie.

Elle agit

Comme une baguette magique,

Elle me fait monter les larmes aux yeux :

Je suis émue.

Je suis comme saoule

De joie et de tristesse.

Mon passé est délivré :

Il n’est pas trépassé.

Mon cœur vibre:

Chaque note

Est un moment passé avec toi :

Il est passé :

Il ne reviendra plus.

Seuls les souvenirs,

Reviendront

A l’écoute de la musique.

Le jeu des mois.

Je me lève un matin,

Mais s’élève en moi

Un duel intérieur :

Et Ça se lit sur mon teint.

Mes Mois sont intervenus :

Se seraient ils liés contre moi

Pour me mettre en émoi.

Avec émotion,

Je vais vous conter son origine.

Le ça se dit,

Puisque la fin du moi n’est peu être pas sûre,

Allons réclamer notre part de du.

Le sur moi, de peur d’être bien plat,

Veut apposer une motion de censure.

Le moi, lui, veut poser les choses à plat.

Le ça, en son for intérieur,

Rie de plaisir.

En effet, le cens,

Depuis des mois,

N’as plus de sens.

Le sur moi, n’assure plus et devient,

A plus forte raison, moins fort.

Il émet pourtant des critiques.

Ça n’empêche pas les cries : l’éthique tique.

Ce moi, je ne pourrai pas l’assurer.

 

Au bout du trac

Le rideau va se lever.

Je bous, j’ai le trac ;

Je bombe le torse :

Je traque la peur,

Et veux la débouter.

Elle a eu tort

De s’élever entre le public et moi.

Elle reconnait alors ses torts

Et se tord finalement de douleur.

Le rideau se lève :

Le trac n’est alors plus qu’un leurre :

J’entre comme une bombe

Et élève la voix

 

ce n'est pas forcement en comptant les vers que l'on prends son pied

mais plus avec un bon chausse pied :

faut t-il être pris au pied de la lettre, dans nos vers ?

Cela dépend avec quoi ils sont remplis :

si c'est un bon vers d'eau, la lettre sera claire

un bon verre de vin.

On risque de finir solitaire

et la ça devient un peu moins reluisant.

Quoi que certain trouve leur vers dans le vin.

écrivent des vers de cri stalle...

Toujours est t-il qu'il faut qu'il soit habillé de pied en cape

mais surtout est ce que la poésie doit se mettre aux pieds des vers ?

conclusion : à trop jouer avec les vers, on risque de s'en sortir les pieds devant

 

Le comble de la guêpe

Je suis mielleuse avec Madame la guêpe.

Pourtant, elle garde

(Elle reste sur ces gardes, pas bête la guêpe)

La taille fine

(Zut elle est plus fine que moi)

Elle refuse le miel que je lui fais sentir.

Je crois plutôt,

Que tous ces sens sont en éveil :

Elle sent que le guêpier la guette.

 

 

Il va seul, au restaurant.

Sa vie,

Est un torrent de solitude.

Il ne reste plus que lui-même :

Il n’aime pas être seul.

Comme le torrent,

Sa vie fut tumultueuse.

Mais ce qui le tue,

Se sont ces restes :

Il a appris que la vie est une tueuse.

Du tumulte de son passé,

Il n’a n’en qu’une douce amertume.

Les mets, se muent en larmes :

Elles alimentent plus la nostalgie

Du torrent de sa vie

Que son corps.

La vie ne rend que les souvenirs ;

Il a eu tort de penser autrement :

Les autres ne restent que dans ses souvenirs.

Sa panse est désormais vide,

Comme sa vie.

 

 

Des maux avaient beaucoup de tristesse.

Car ils portaient en eux un lourd fardeau

Réceptacles des larmes- caresses,

Parfois, le temps les sortait de leurs eaux

Voyage du temps voguant sur l’océan,

la brume, nous y fait perdre le chemin

et puis c’est la vie qui coule entre nos les mains

Océan de rêves déçus qu’il attend.

En cette tempête, déchainée par le temps

Les maux naviguent et nous enchainent aux

regrets

Mot ! défie le passé de nous laisser passer

 

 

On y trouve des livres, et des textes :

Je prends ce prétexte, pour vous délivrer un texte :

Ma bouteille de contrexte à la main,

Je me dirige, avec dextérité

Dans un complexte :

J'espère y rencontrer un architexte :

C'est devant un bon beaftexte,

Qu'il me dresse les plans d'un duplexte

Ayant fini son discours, je lui atexte que je réfléchirai

à ces différentes hypothextes :

Je vais donc dans une biblio aux textes

Pour lire des textes de loi. (lex)

Ensuite, j'irai dans une vinothexte :

rien de tel qu'un bon verre de vin.

En fin de soirée, j'irai dans une discothexte

débiter, quelques textes :

Je ferai toutefois attention

de ne pas me faire prendre par l'alcotexte :

Si mon débit te textes s'avère trop important,

Je risque de tomber dans le vortexte de l'alcool :)

Je risque surtout l'hypertexte :) ….

Je risque de perdre mes complexte

et de me delexter

de mon pantalon de latexte :

Il vont voir ma protexte

et mes sexte toy

d'où mon débit de sexte eh texte :)