Archives par mois : décembre 2017

je voudrai vous parler d'un spitch :
il est trait particulier
il parle tout le temps
et je ne sais pas comment,
je pour pourrait l'arrêter
je demande au silence de s'imposer
mais il est en arrêt maladie
un débit,
un flot,
un courant de mots
intarissable
qui emporte tout sur son passage
des pages et des pages,
une rivière
un déferlement
de pensées en poussière
des miettes de pensées
à peine récupérées
sur le sable de la compréhension,
mouvante
la parole, haltante,
du spich mène à la confusion :
puis les réflexions,
gorgées de silence
s'imposent ....

la coquette jaquette casquette.
Elle jacte sur le coq en quête
de conquêtes :
il cherche les Paulettes
poulettes en jaquette.
L'épaulette
près de la cotelête,
elles picorent les coqullliettes
dans l'assiette.
Sur ça requête
et ne suivant pas l'étiquette,
une poule Paulette
quitta ses miettes
pour l'écouter émietter
ses déboires avec les minettes
qu'il ne trouvait pas très honnêtes.
Piaillant comme une piplette
la poulette ne vit pas la raquette
qui s'abattit sur sa tête :
le roitelet l'avait attiré :
la poule paulette
fini en coquête jaquette
caquetante.

sur l'autre rive
sur l'autre rive, à l'heure ou s'étiolent
tous mes espoirs, je t'aperçois dans la brume
lointaine, indifférente, et ton visage
vierge de tout sentiment à mon égard
me cause tant de chagrin dans le regard
a ton coeur ensevellis par tant d'années
je n'abandonnerai jamais.
je t'attendrai
sur l'autre rive, un jour j'riai
et mon coeur, à son dernier souffle
sera enfin apaisé

Je repasse mes leçons pour que demain,
elles ne fassent pas un pli :
je les plie dans ma tête :
demain, je pourrai les déplier sur la feuille ;
les partiels ne seront pas partiellement réussis.
Je passe avec insistance sur les plis
pour que ce ne soit pas froissé dans ma tête
et ne pas froisser le correcteur.
je repasse, je plie et déplie des plis

La grève et grevée du g
Elle se fait rêve :
Il vient de rêver,
sur les bords de la rive
d’une vie qui dérive ;
Elle est agitée par une mère
Qui l’entraîne dans son courant ;
Mais ce courant n’est plus de son temps :
Elle devient un tyran
Et la corde de ses vœux se tend.
En la tirant,
Ces rêves deviennent moins attirant :
Il ne lui accorde plus d’estime* :
Le lien de l’équipe* est effilé..
Et moi,
Je rêve d’une grève

t'as ton dit
qu'on a tondu
ton du dodu
par les on dit :

on t' a dit dodou
et les obus
d'un tas (d')abus
ont bondit

les bons dits
sur le dos du
du dodu
l'ont ébaudit

les beaux dits
ont endoromis
le dodu ;
le dos du dodu
dodo tondu
par les tot dits
a fondu
sous les abus ;

le taudit
tondu par
les dodus ragots
s'est endormi
d'un dodu dodo

ta t'on dit
mon raton,
que par mon
et par le votre
se trouve le notre,
dans des beau jardins
de saveurs

contenplastique
aujourd'hui, c'est décidé,
je suis en contemplastique
je mets tout dans un sac plastique :
je pose mes idées à coté
et, pour y mieux voir, les astique
celles qui sont trop terre à terre
et fichent ma vie en l'aire
je laisse le monde caustique
lentement les envahir
et les idées ne peuvent plus suffire
elles deviennent plus élastiques
et ont besoin de réfléchir
idée ou pensée,
laquelle choisir en premier?
l'idée prend alors une autre dimension
et raisonne alors les dissensions
idée et pensées donnent de l'acoustique

....

La beauté, c'est comme une fleur :
aux premières heures,
on est une jeune pousse
entourée de tendres mousse
puis, vient le printemps et ces saveurs,
les bouton sont en fleur
et l'on compte fleurette
aux heures coquettes
le temps a passé, on est dans la fleur de l'âge
les vies arides commencent à maquer les visages;
d'autres jeunes pousses s'épanouissent
et nos jeunes heures, dans leur ombre, s'évanouissent.
puis, la peau vient devient diaphane
comme la fleur, elle se fane.