Un phoque un peu loufoque
Sennuyait, seul sur sa banquise.
Sa tiédeur exquise, sur peau,
Attendrissait ses yeux au cil gracile
Il vit alors, dans la clarté d'un matin d'été
Une belle jouvencelle, aux poignets d'amour charnues.
Avec lui , mes enfants seront beaux et gras
Et ce grain de folie,
Que je perçois au fond de sa peur,
M'a conquise
C'est ainsi, que naquit,
Sous le soleil froid de la banquise
La famille esquisse des phoques
Archives par mois : juillet 2021
La matinée
Le matin étire lentement ses rayons
Sous les paupières du temps encore assoupi
Puis, les réveils, criant à l'unisson :
Le croissant sur la plaque de cuisson
Le café encore allongé dans son lit
Dévale les pentes de mes réflexion encore brumeuses
Emportant dans son courant les derniers orage de la nuit.
Mon téléphone, ma monnaie bien heureuse
De sortir par ses temps dennuie
Mes écouteurs, qui ne m'écoutent jamais
Visés à mes oreilles :
Le miel
De mes vers.
Au grand air,
Le vent claque la porte
Sur les derniers grain dun sommeil agité
Me voilà sur la trottoir, short basket
Chronomètre à zéro,
Ma rage fera cette fois rectte
..
Songe d’été
Aujourd'hui, c'est enfin les vacances
Et, je vais au soleil de la delivrance.
C'est donc, Ma crème solaire en poche,
Que Je vait remplir, de rêve, ma sacoche
De plage et de sable fin alanguis
Aux avenantes courbes de l'été.
C'est ainsi, d'un pas assuré, que mon esprit
Trace ainsi les sillons d'un songe tant souhaité.
Se dessinent alors des rires d'enfant,
En des vagues de bonheurs insouciants.
La nonchalance de ce temps, grise mes sens
En une torpeur douce et mélodieuse
Puis, une autre musique Insidieuse,
Me sort d'une léthargie pleine d'indescence.
Le réveille, sonne et me rappelle
C'est donc, des valises sous les yeux
Que sur les ailes de ligne L
je menvlole donc vers d'autres cieux.
Le train
train
Quelle ne fut mon désenchantement
De voir, s'envoler, encore, au vent,
D'une énième grève de la sncf,
Mon voyage, salvateur
de ces tristes heures.
Je m'en vais donc, derechef,
Railler ces chenimots.
Ayant, évidement était avertie
Au denier moment par texto,
Quelle ne fut ma désagréable surprise
D'être promptement aiguillée
Sur un délai expiré :
J'expirai donc mon mutisme
En une colère, qui fut certie
De mes mots les plus cassants.
La pauvre conseillere, à mes arguments,
Tout encore fumant de rage,
Ne pu que se résoudre à la voix de la réconciliation.
À un pompier
Je brûle d'impatience :
Mon grain de peau senflamme,
incandescence de mon âme.
À ta vu, je perds conscience.
Douce étincelle,
Qui étreind ma nostalgie,
Éternelle frisson
Que nous fumes
Trop vite,
Me consume.