dans le bois isolé,
une maison esseulée
grince te tout son bois.
depuis longtemps abandonnée,
le lierre a envahi les parois.
dans le jardin fané
quelques musaraignes
se prélassent près des châtaignes
parfois, dans le du matin
on en entent le murmure
du chagrin
de cette blessure
que le temps n'a pas effacé :
le souvenir des rires résonnent
bruissement des feuilles qui s'étonnent
dans la maison esseulée,
on entent parfois en écho
derrières les volets colos
le chant des feuilles ensorcelée