Archives par mois : mai 2021

Les pattes, c'est derniers temps sempatent,
Et ce n'est pas s'en m épater.
C'est avec si peu de hâte
Qu'elles mettent la main à la pâte.

Elles prennent du ventre,
Tout en perdant l'usage de leur patte :
Elles sont dans l'antre
De la folies de tous ses bureaucrates.

Ainsi, un car pour pattes aux vitres apattantes,
Les invite par des mots aguicheurs.
Entrez mesdames ! un bon Pathé vous tante ?

Tout Enivrées par tant de bonheurs retrouvées,
Elles en oublieraient qu'en des temps pas si lointain
Elles vivaient libre, sans avoir à justifier
de leur bonne santé ; mais l'angoissant refrain
Des carpates, à leur oreilles œillères,
Leur avait fait oublier ce qu'était hier.

Et, c'est ainsi que, s'en plus de suspicion
se je jettant dans la gueule dévorante
De la plus incontrôlable soumission
Elles en devinrent une pâte impotente.

Je suis un pilote de ligne :
De ma plume, je pilote les voyageurs ;
Je les emporte, De ligne en ligne,
Sur les ailes du temps,
Découvrir de nouvelles heures.
Derrière les hublots indifférants,
Les passagers sirotent les instants:
De vers en vers interstellaires,
Je les accompagne dans un autre univers :
Leur sens, au songe dérivant,
Découvre, entre les lignes,
La beauté de l'aurore se posant,
Délicatement sur les ailes de l'avion.
Les turbulences du cœur
Agitent quelque peu ma plume :
Elle fait tressauter les yeux passagers.
Réveillés, par la voix suave de belle promesses,
Laterisage, annoncé par l'hôtesse
Remplit les cœurs encore tout déboussolés
De nouveaux horizons.

Je suis hs comme une télé
Qui aurait trop marché
À travers le monde.
Mon alimentation
Bien peu variée
Et pourtant bien féconde
D'images de notre terre naufragée
Me mets sous tension.
Sa carte mère
Devenue Nourricière
De tous les déboires
De l'homme ne peut y croire.
Sa carte graphique, massacrée
Par des richesses illusoires,
Se voit dans le regard, désormais
Famélique et en quête de territoires
Des animaux endeuillés.
Mais, heureusement,
J'ai gardé ma carte imaginaire
Pour voyager dans un autre monde.

Je suis allée chez mon dentiste
Détartrer mes incertitudes à grandes eaux
Habillé de sa blouse blanche triste,
Il en extrait dent à dent, mes maux.

Nombre d'instants carriés Devront être pansés :
Des regrets seront devitalisés
Et remplacés par des implants
De vie truculant.
Et, au soleil couchant,
Mes mots inasouvis,
pourront desserrer les dents.

Cette parie de Bridge contre moi même,
Fut couronnée de succès :
J'ai pu retrouver les sourirs d antan ;
Ceux vetus leur avenant mordant.
Mais, c'était sans compter
Les dents longues de mon dentiste blême.

La paille, hier apres midi,
A voulu, avec le blé des vertes prairies,
Sabler le champagne.
Hélas il était parti en campagne :
La paille s'est retrouvée sans blé.
Il a du faire une assemblée des chants
Chacun des être vivants de la clairière,
A donner de la voix en votant :
L iris, fagoté dans ses œillères,
L'azalze qui nosait se laisser aller
Et les pensées arborant fièrement quelques idées.
Puis vint le vénérable Hêtre :
Vêtu de toute sa sagesse,
Le champ de la discorde se tue !
Il pouvait voir la paille dans chacun;
Ce qui donnât du grain à moudre à ses remontrances :
"Le pain est essentiel à la vie mais faut il encore qu'il y ai quelqu'un pour le manger"
Sur ces paroles toute de bon sens,
Un vent de paix souffla sur la verte prairie.

Le temps, arraché à sa rêverie
des événements déferlant,
En oublierai presque le cliqueti
Des aiguilles en relent.

Un grain de sable,
Sous couvert affable
Et chronophage
A englouti les âges.

Ce parfum, pourtant profond,
Étreint les minutes de lennuie
En une vague de nuit
Que seul, les derniers soupirs illuminer ont
De leur repos apaisés.

Mon cœur saignant au vers coupant,
Déploie, sous la plume des mots grisants,
Sa litanie des jours mélancoliques.
Et, Les vers magnétiques,
À mon coeur hoquetant,
Ébaucheront les derniers soupirs
Dun jardin secret s'évaporant :
Les maux grisonnant au temps passant
Cheminent tristement sur les feuilles ;
Elles flânent au grès des humeurs du vent.
le temps gisant à mes rêves agonisant
Empiète sans fin mes nuits en deuil.
L indifférence etreind mon cœur
En une pluie de vers inconsolables :
Éméchés, ils tracent leur sillon mélancolique
Des vers alcooliques
Se coupant au cœur saignant