Dans la nuit aux yeux claires
Les oiseaux dormaient ;
Ils roupillaient
Devant la face lunaire
De la terre.
Dans, la nuit
On entendait
Un pas léger,
Comme la pluie
Qui murmure.
C'était les pas
Incertain
D'un mâtin.
Il venait me caresser
De son doux duvet
Encore mordoré
Ses moustaches
Me chatouillaient
Les paupières.
Comme des taches
De lumières
Me forcant à ouvrir les yeux,
Le museau
D'un jour nouveau
M'avait fait
Quitter les cieux.
Archives par mois : février 2023
C’est l’hiver
C'est l'hiver
Dans mon cœur :
Il y fait un froid polaire
Les maisons ont peur
Dans la vallée, Blotties
Elles écoutent les bruits
Du silence.
Leurs viennent en echo
Des flots
Les mystères qui dansent
On imagine les pas,
Sans âmes qui vive,
Un nouveau convive
Avant le trépas
Bois son dernier vers
Il fait un froid un polaire
Dans mon cœur
Et, sous le linceul
De cette nuit sans heures
Je ne suis pas seule :
Tout à mes mots vertueux
Je fais revivre d'un pinceau
Ce vieu tableau.
Le matin des promesses
Dans le soir
Quand le désespoir
Me prends dans ses bras,
C'est le désarroi.
Et la nuit féconde
Menveloppe
De sa douleur profonde.
Puis, quand le matin
Souffle ses premières promesses
Mon chagrin cesse
A la première caresse
Du sourir
Plein d'avenir
De mon marsupilami
Les heures volées du samedi
Aujourd'hui c'est samedi
Et c'est dans un bruit
De Froissement d'heure
Que mon cœur pleure :
C'est avec chagrin
Que je vois la fin
De ma nuit.
Aujourdhui c'est samedi
Et vais, d'un pas incertain
Accomplir Un devoir Syspheen
Le poulpe, le morse et la crevette
Le poulpe à la houpe
Avait peur de finir en soupe
Il expliquait ses peurs
Pendant des heures
À la crevette aux yeux épuisés.
Puisant ses forces
Dans la marée parfumée,
Sont amie le morse
Et elle écumait les flots
La crevette elle,
Avait peur de finir dans un sot
La valeur de ses pensées
Dans la valeur de ses pensées,
On pouvait y voir, à l'orée
De ces cils peints en noir,
Une vie sans espoir :
De fourches Caudines
En piques assassines
Il buvait dans la fragilité des gens :
Pareil à un calices,
Il se repassait de leurs supplices.
Le temps passa et sa barbe se grisa
Perclus de souvenirs solitaires,
Il mouru dans l'eau stagnante
De sa verve pédante :
Seuls les vers accompagnèrent
Ses heures
En sa dernière demeure
La complainte du samedi
Aujourdui, c'est samedi
Et c'est les yeux encore endormis
Que j'entends l'appel assassin
De mon réveil matin.
Il veut me tirer de mon nid douillet :
Je lui jette mon oreiller
Mais, les notes sentencieuses
Affluent comme Un appel à la guerre
Et conte ça, je ne peux rien faire :
Les heures du devoir
agitant leurs ailes voleuses,
C'est le cœur sans espoir
Que je vais, parfumée de ce chant,
Battre le pavé, d'un pas non chalent.
Le temps trotinait
Par une nuit d'été,
le temps trotinait.
Il trottinait sur le trottoir.
Ce n'était pas encore la nuit noire,
Mais une clarté chaleureuse,
Caressait les heures langoureuse.
Tout paraissait paresser
Mon médecin maltraité
Ce matin, c'est mal en point
Que je vais voir mon médecin
Devenu depuis peu, maltraité,
À nous écouter
Pleurer de tous nos mots :
Epanchement de nos fardeaux
Dans le flot silenciencieux
De son écoute.
Eperant dissoutes
Nos turpitudes,
Avec certitude,
S'évanouissent déja ce matin
Dans le regard profond
De sapasfon
De mon médecin.
Dans le brouillard
Dans le brouillard
Était un billard.
Esquissé en brouillon.
Les yeux brouillés
Par ce bouillon
Pouvait Deviner
Les contours.
D'un velours
Doux au regard,
Ses pensées carrées
Se rêve encore engourdie
D'une esquisse enfouie