Archives par mois : mai 2023

C'était hier
C'était juste hier, comme une promesse
Un jeu enfantin
Qu'à mon âge lointains
Je croyais éteint
C'était comme une caresse
Dont ma mémoire
N'a pu éteindre la flamme.
Le feu ardent de mon âme
Réouvre parfois ce grimoire.
Comme une histoire
Dont on ne se lasserai pas

Rêve d'oiseau
Que cela doit être beau,
D'être libre comme un oiseau
De pouvoir sentir, sous sa plume
Glisser l'horizon.
De chanter à l'unisson
Le matin se Parant de son costume
Qu'elle Gaité, de voir sous le plumage
La multitude de paysages,
De voir les arbres incliner leur magesté
Sur notre passage.
Qu'elle immensité,
Doit t'on ressentir
Quand, sous la plume de l'écrivain,
L'on voit tous ses souvenirs
Éclorent en des paysages sereins

C'est l'histoire d'une petite tortue
Qui, dans les près lointains
Trotinait du soir au matin
Quand elle avait les membres fourbus
Elle rentrait dans sa maison
Bien rangée en toute saison
Elle pouvait y dîner
De feuilles et de salades
Qu'elle cueillait pendanf ses balades

Aujourdui, c'est samedi
Et, c'est dans le silence de la nuit
Que je comprends que paris
Et son ciel changeant,
C'est fini :
Adieu ces monuments
Que l'on croise à chaques tournants,
Adieu le metro
Et son flot
De travailleurs fatigués
Bientôt je pars
Pour un nouveau départ :
Nice et son pastis
Et sa croisette
Où l'on ne croise plus d'anglais.
Malgré tout, Paris va me manquer
Et je reviendrai compter fleurette
À la tout eiffel
Qui a toujours la tête dans le ciel

J'avais cueilli, dans un coin de tes yeux
Un morceau de ciel bleu,
Un coin d'éternité
Au doux parfum d'été.
J'avais laissé flâner le soleil
Sur ta peau sucrée comme le miel
Laissant la nuit m'offrir ce frisson,
Je me réveillais, lovée contre ce rêve.
Je me souviens de cette chanson
Que, sans trêve,
Le vente fredonnait dans notre sillage
Comme pour m'accompagner dans ce mirage
Mais tout ça est déjà loin maintenant.
Avec le temps,
Les souvenirs flétrissent
Et, les rires complices
Deviennent de lointains mumures
Mais, j'ai gardé en mémoire, la blessure
De ce coin de ciel bleu
Que j'avais cueilli dans tes yeux

Dans la blondeur de ses cheveux de paille,
Le vent se jouait de ses tresses.
Son éternel sourire, n'avait de cesse
De faire jacasser les pies qui piailllent.
Mais, c'est avec une tendresse certaine
Que le vent caressait son air loqueteux.
Et, quand la lune était enfin pleine,
Il dansait, de son air malheureux
Sur son unique pied
Et ainsi se dessinait
Le poème des champs
Dans le rythme du temps

Dans l'ombre d'un dimanche
Je t'avais vu,
Revêtue
De ta robe blanche :
Pareil à un tableau
Tout juste éclos
De la mémoire d'un peintre
Tu étais encore ceinte
De l'innocence des jeunes années
Puis le temps à passé,
Ton ventre s'est arrondi
En même temps que mes yeux
Quand je t'ai revu, nerveux.
Ce rêve, si longtemps assoupi,
Allait enfin faire revivre
Te faire Abandonner les rives
Qui te Happaient

Le colis, hier, été en retard :
Comme d'habitude
Plongés dans les turpidudes
Des bouchons, qui de toutes parts
Embouteillaient les voix
Aux allures de bouteilles.
Des voie que l'on paye
Pour les avaler, quoi qu'il en soit
À toute vitesse.
Mais, elle cesse
Et, mon colis pris au piège
Par ce bouchon en liège
Attrape un torti colis,
Congestionné par tous ces replis