Archives par mois : mai 2015

Le printemps, ouvrant ses ailes fleuries

inonde la terre d'un tendre parfum

De renouveau et les rêves alanguis

Du temps mis en veille chante ce refrain.

 

Déjà, l'hiver sanglote dans la prairie

laissant ruisseler dan l'arbre ses souvenirs.

Il les met en terre pour qu'ils puissent devenir

des pensées éclatantes de nostalgie.

 

Le saule pleureur verse, lui, ses soupirs

sur la terre encore endormie :

en elle s'éveille la vie.

 

Tous les cœurs seront en fleurs

habillant les pensées  du leurre

de l'amour, qui chaque année, meurt.

La faucheuse est partie en campagne.

Ceinte de sa couronne de chrysanthème

elle ira sceller de son triste diadème

les vies qui se sont débattues avec hargne.

Le chant triste de la faucheuse emplit

la plaine d'un immense silence ;

de sa toge rouge sang, il en munie

les larmes vagabondes de l'enfance.

Elle a enterré ses espoirs dans le linceul

de la  solitude que, et parfois, l'absence

vient la peupler de ses ombres en errance.

Bercé par le roulis des souvenirs, seule

la faucheuse,  partie en campagne

à les clés de nôtre future délivrance.

 

Quoi que tu fasses, tu seras toujours l'as

de ce royaume qui depuis peu, embaume

les piques de solitude

Et tu enlaces mes souvenirs lasses

telle une étreinte ; j'entends ta complainte

qui transperce mon cœur d'une âpre douceur

Tu es la préface de ce qui efface

mes futurs sentiments : le regret permanent

des instants fugaces que mon âme enlace.

les fleur de vulcain

Je marche désormais sur un tapis de flirt

se tapis une multitude de souvenirs :

Ils m'évoquent le doux temps de la fleur de l'âge.

Il met sur le tapis ces fleurs qui me heurtent

la rosée de l'aube me les fait revenir

elle est à l'aube de ce remue ménage.

Le dieu vulcain en devient le premier témoin.

Il est le dieu forgeron

de notre cœur en fusion

il forge nos cœur qui bientôt se briseront

ils seront recueillis par le tapis d'argent

que la sublime Thétis, de son cœur généreux,

a tissé au file d'une vie d'amants sulfureux.

Un océan de coquillages des fleurs du temps.

Il est devenu, depuis, le feu immortel

du royaume Océans des nymphes en fleur.

Pendant neuf ans, cet océan en fleur

a vu naitre les yeux de braise du dieu éternel

il a tout ce temps forgé son caractère

aux flammes généreuse de cette rancœur :

ce n'est pas forcement en comptant les vers que l'on prends son pied

mais plus avec un bon chausse pied :

faut t-il être pris au pied de la lettre, dans nos vers ?

Cela dépend avec quoi ils sont remplis :

si c'est un bon vers d'eau, la lettre sera claire

un bon verre de vin.

On risque de finir solitaire

et la ça devient un peu moins reluisant.

Quoi que certain trouve leur vers dans le vin.

écrivent des vers de cri stalle...

Toujours est t-il qu'il faut qu'il soit habillé de pied en cape

mais surtout est ce que la poésie doit se mettre aux pieds des vers ?

conclusion : à trop jouer avec les vers, on risque de s'en sortir les pieds devant