La grenouille en sa grenouillère
N'est pas peu fière.
La guêpe, en sa guêpière,
Fredonne les turpidudes du temps.
Le roseau, quant à lui, se courbe au champ
Des jeunes filles fleur.
La rivière, malgré les pâles heures
Rigole toujours en son lit,
Et, les vaches avec leur regard bovin,
Telles que vues par john Booltbee
Paissent paisiblement, sans chagrin.
Puis, le temps s'atriste , et les rumeurs
D'une tempête Frissonne à travers champs.
Le ciel drape la voûte céleste d'un étendard blanc
Et laisse perler quelques gouttes de sueur.
Après quelques instants de moite torpeur,
Le temps laisse éclater ses sanglots,
À grandes eaux, Inconsolable.
Il déverse toute sa solitude, inlassable.
La grenouille et le crapaut
Noyés par les soupire humides du vent,
Trouvent refuge dans le guêpier.
La joie de la rigole déverse, en torrent,
Toutes ses peines sous les pieds
Des roseaux, qui, désormais ploient
Sous tant de colère.
Puis soudain, sur terre comme dans les airs
Une plume caresse cet exploit :
L'artiste a laissé parler sa folie créatrice
En un admirable tableau d'une réalité dévastatrice
Archives par mois : décembre 2021
Comme un parfum
Comme un parfum d'indifférence
Est entré hier soir dans le café
Et, a glacé toutes les convenances.
Sculpté dans un sourir outrancier,
Son sillage a laissé comme une amertume
Dans le cocktail, sur le comptoir.
Un instant, figés en leurs glaçons, les deboirs
De la bienséance, mise à terre, sur le bitume,
A relevé sa dignité, et, est partie, souriante,
Dans la nuit étoilée ignorant cette senteur arrogante.
Gare du Nord
Avec les copines j'hallucine
Surtout avec caroline
Quand elle perd son spleen:
Avec la charmante Danielle
La vie est toujours belle.
Avec la pétillante Cassandra,
Ma journée s'illumine chez sephora
Quant à la discrète joanna
C'est toujours l'instant propice
Pour un sourir tout bas
Que dire de notre nouvelle maelise
Svelte comme un roseau.
Toujours, on entend gronder le métro,
Mais avec les sephorettes
Toujours guillerètes
Il sens déjà comme un parfum de fête
Dans mon sephora préféré, à gare du nord
Avec mon ex
Avec mon ex c'est complex
Quand je le vois, je reste sans voix de réconciliation.
Hier encore, un malaise balaise
S'est installé au café.
Il a sirauté
Ces quelques minutes d'effroi en suspension
Ce froid polaire, qui a soufflé
Sur les tasses en en terrasse
Est parti sans payer l addition
De cette mélancolique partition.
Puis, il s'est évaporé dans les profondeurs
De ce dur moi d'hiver.
Sur le départ, que je ne voulais mette en retard
J'ai rejoins mes anciennes passions,
Laissées en jachère
Pour un mâl être que j'ai cru cher
Sephora
Trouver le bonheur olfactif du quidam
N'est pas chose aisée ,
Surtout pour toutes ces dames
Qui souhaitent voir leurs amants soupirer.
Parfois un parfum de Scandal
Souffle son dernier râle.
D'autre fois, un essaim* de fraîcheur,
Quand on s'approche de la maison guerlain,
Nous chante une allégorie* de nos jeunes heures
Puis d'UN claquement de doigt, *
Les Laidy se parent de leur Milion d'atouts
Soudain, une essence fait sentir :
Un Diesel, est sur le point de partir,
Sculpté dans la force* d'un point.
Hermes, quand à lui, nous invite au voyage :
Juché sur sa Calèche, ses notes fraîches
Nous mènent dans les Faubourg 24 d'un autre âge.
D'un jardin sur le nil à un Jardin sur le toi,
Les noms sonnent comme des baisers d'évasion
La rue passante
La rue passante, humide de tristesse,
Voit, au loin, les passants qui l'a délaissent .
Sale et mal entrenue, elle sent la poussière
Et les épluchures des derniers tourments
De la nuit qui jonchent encore ces faux airs
De rue guillerets au soleil couchant.
Ces pavés raisonnent, pourtant encore,
Du chant des bulles d'or
D'une veuve coquelicot.
Mais,bientôt, à grandes eaux,
le temps viendra balayer ses derniers pleurs
Et, à l'aube d'un jour naissant, à l'heure,
Où la nuit souffle sont dernier soupir,
La rue raisonnera des pas des gens en devenir
La coupure
Je te tiens au courant !
Hélas le courant n'a pas tenu
À la sanglante coupure d'électricité :
Des étincelles ont alors éclaboussé les murs :
Des gouttes de silence ont Perlé partout dans la nuit noire,
Trasant des sillons d'incompréhension et des bulles d'interrogations sur le papier peint,
Point en suspension au teint inquisiteur
Ont alors ruisselé sur les parois de mon cervelet
Des nuages tout paysagés de nostalgie ont alors traversé
Mes yeux figés par cette cette pluie de silence
Le très est l’ennemi du +
Je trace un très dans la sphère des notations.
D'une longueur encore indéterminée.
À l'horizon funèbre de mes chiffré affairée,
Que je tente de faire par de savantes opérations,
Les pourcentages se multiplient en mon cerveau :
Moi qui voulait tracer un trait sur mon esprit calculateurs,
Tant pis je reléguerai cette idée dans le caniveau
De mes opérations bancaires encore endeuillées par l'assaut
Dun regain d'impôts bien imposant et pourtant souffreteux.
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