Archives par mois : septembre 2023

C'était dans dans des temps très anciens
Où l'on croyait encore
En de vastes cités d'or.
Écrit sur des vieux parchemins,
La vie s'écoulait au fils des saisons,
Rytmees par de fastueuses moissons.
Au jour tirant sa révérence,
De grandes danses
Faisaient écho dans la pleine.
Nymphes et naïades
Avancaient, sereines.
Invitation à des baignades,
À des jeux enfantins,
Cette cités, pavée d'innocence
Détenaient, dans les temps lointains
Les secret de l'insouciance.

Assis sur son lit à baldaquin
Il lisait des bouquins
Des romances,
Par où tout commence.
Des histoires d'un soir.
Entre les lignes,
Il s'était construit
Une vie,
Un rêve :
Du roi Arthur
En sa Bretagne
Au pays de cocagne,
Il défendait avec hargne
Ce jardin secret.
Au matin se réveillant,
Il allait, le cœur vaillant
Affronter la réalité,
Sachant,
Qu'au soir tombant
Il cueillerai,
Par de là les mots
Ses plus glorieux heros

Aujourd'hui, je vais voir la sage femme :
Ces yeux s'enflamment
Quand je lui parle de péridurale.
Dans un souffle automnale
Lorsque Le col sera tout vert
elle ira cueillir, au bout Des heures
Les premiers pleurs
D'un nouveau né aux airs
De poupée apeurée.
Puis, par un matin brumeux
Le nouveau né ouvrira les yeux:
Dans son lit de coton,
Il découvre le monde :
Infirmières et puéricultrices
Le protègent de leures rondes
Protectrices :
Grâce à elles,
Il mène une vie de patachon
Et pourra voler
De ses propres ailes.

C'était un renard
Il était en retard
À son école d'art.
Son professeur,
Avait le nez en chou fleur.
Et lui avait dit :
Plutôt que de courir
Les prairies
Pensez à votre avenir !
Le renard lui répondit
On a qu'une vie,
Qu'une jeunesse.
Je préfère cueillir
Le soleil, lorsqu'il paresse
Plutôt que de vieillir
À vous écouter
Parler de mathématique
Ou de gymnastique
Je préfère l'école buissonnière
Je préfère l'école au grand air

Aujourd'hui c'est samedi
Et commence une nouvelle vie :
Un petit poids plume
A vu le jour, un matin.
Leger Comme une brume
Qui se poserai.
De Son teint,
pareil à de la rosé
D'un jour d'été,
Perlent quelques gouttes
De son sourir coquin
Aujourdui, c'est samedi
Et mon esprit
Est désormais Émpli
De cette nouvelle vie
Qui nous attend

Un renard, au pelage roux,
Roulait des yeux doux
À une cocotte.
Elle creusait des mottes
De terre, cherchant de quoi
Remplir son gossier
Il l'accosta du haut du toi.
Pourquoi s'égosiller
Et stresser la poulette
Sous sa belle collerette
La cuisse semblait bien grasse

Dans un arbre perché,
Se tenait assis, un oiseau
Au plumage perlé
De rayons matinaux.

Il avait entendu, un matin
Le chagrin des feuilles :
L'automne flânait au loin,
Exhalant son odeur de cercueil

Il avait entendu ces vers
Qui crépitent de nostalgie :
Les écoliers avaient cueilli
Un coin d'été

Dans son noir tombeau
Un poète espérait fort à propos.
Enterrés avec ses vers
Il espérait, de son air
Émacié, la reconnaissance
Qu'il attendait tant ;
Car, il se tenait au courant.
Il avait écrit avec aisance
Des sonnets, des pamphlets
Des vers pour sa dulciné
Même elle, l'avait laissé
Pour de plus riches partis
Richements vêtus
Que pouvait il lui
Que la nature avait dépourvu
De tout attrait
Pour la beauté.