Ce soir, j'ai rencard avec mon placard
Jaloux de mon inséparable plumard,
Il laissait entendre ses soupirs
À chaque fois qu'il entendait mes pas venir
Je pouvais donc bien délaisser
Quelque plumes songeuses
Et m'occuper de cette antre aguicheuse.
Tout content de cette venue inattendue,
Il laissa entrevoir ces plus beaux habits :
Qui, d'une chemise se tenant à carreau,
D'une veste dans le vent de l'époque, vers de gris,
D'un juste au corps manquant de justesse
Et que dire de cette robe magnifique
Qui enroba, de ses dentelles, mes sens en liesse.
Toutes ces belles choses nostalgiques
Finirent par Assoupir mes yeux
Vers de nouveaux cieux,
Me portant *
Plus près de mon plumard
Que de mon placard.