Archives par mois : juillet 2023

Aujourdui, c'est samedi
Et j'aurai du aller en Italie
Quitter la French rivera,
Visiter bordighera
Et ses nombreuses villa
Flâner le nez au vent,
Sans empressement
Et admirer des heures
Les maisons aux belles couleurs.
Me laisser bercer
Par leurs mots chantant
Me rappelant
Un pays que j'ai du quitter.
J'aurai du, ce matin,
Prendre le train
Mais en ce samedi
J'ai préféré mon lit
À la douce Italie

Je n'ai plus de médecin traitant
À maltraiter
Fini l'acidité
De mes maux remontant
Au vestibule de ses oreilles
Fini le murmure des patients
qui sommeille.
Fini la voix aérienne
De sa secrétaire
Qui me rendait sereine
C'est sous le voile d'une nouvelle ére
Que je dois trouver un autre médecin
À maltraiter de mes piques assassins

tes courbes, au seuil de ma plume s'étirent :

elles courent, fluides, sur la feuille.

et, ta bouche, bouton de rose, vient fleurir

ton visage encore rond ; il effeuille,

Les sanglots qui enchainent mes souvenirs

Tes yeux gazouillent d'interrogation :

Entre les lignes de ma plume vagabonde

Je t'imagine découvrant le monde

Dans le silence de tes réflexions,

Nous imaginons des splendeurs.

Au seuil de ma plume, tu pleures

Il est l'heure pour toi,

De t'abriter sous mon toît

De vers

Aujourd'hui c'est samedi
Et, c'est les sens engourdis
Que j'ai dû mal à quitter
La chaleur de ses yeux
Espiègles et malicieux.
Par lui, mes pensées
Secrètes et silencieuces
Sont gardées en la Citadelle
Des nuits aux mélopée fabuleuses.
Aujourdhui, c'est samedi,
Et J'ai du mal à quitter mon marsupilami
Au sourir éternel

Au vent de nos rires si lointains
Sous le pont de nos soupirs,
S'est éteint ton souvenir
Dans le temps aux reflets incertains

Des immortels ont fleurie
le caveau de ce chant printanier
Et, il renait parfois sous les souliers
De vers que ces instants ont remplis

J'irai déposer sur la tombe
De nos souvenirs, une Colombe
Pour que jamais Cet été
Ne se fâne dans le brouillard du temps

Par la couleur exquise
De ta robe de Rubis,
J'ai été conquise.
Dans ton parfum fleuri,
J'ai noyé mon chagrin
Dans la rondeur de ta courbe
Je me suis laissée aller un matin
Grisé par ton rire cristallin
Je n'ai pas vu ton amour fourbe
Dans lequel je me suis noyé
Par la senteur enivrante
De ton doux parfum,
Je me suis laissée prendre par le refrain
De tes notes apaisantes :
J'ai fermé les yeux
Et, le matin, j'étais bien malheureux
J'avais tout oublié
De ma soirée

Ma mie, je ne saurai vous dire
Dans le soupir
De mes pensées
Combien vous me plûtes
Avec Votre chevelure hirsute
Et désordonnée.
Vous me mîtes en émoi
Quand votre joli minois
Fardé de ses timidités
Insinuait une autre réalité.
Le galbe de vos bras
Et vos bas De soie
Me mirent, à votre égard,
en de tendres dispositions.
Puis, sans crier gare,
Sous d'autres vibrations
Le chant du cop m'emena
Vers d'autres bras

Dans des contrés pas si lointaines
Où le soleil, de ses rayons vermeils
Innonde constamment la pleine
Le chant des signes bruisse sans sommeil
Qui de la pensée sauvage,
Laissant sa vertue flâner près des eaux
Qui, en ce beau paysage
Laissant le murmure de ses sanglots
Carrressait les herbes folles