Une gambas baladait sa solitude
Au champs des vagues abondantes.
Un hippopotame, à la peau ruisselante,
Avait vu, au loin, ses pinces aux tristes attitudes
Approchait sa lourde quiétude près des roseaux.
Mon bon gambas, pourquoi promènes tu
Ce qui semble être une lassitude qui te tue ?
Le gambas, surpris par ces doux mots,
Lui répondit d'une humeur affable :
Mon bon pou-poune, mon regard est bien seul,
Mes congénères mon abandonné sur le sable
Me laissant mourir au vent qui feule.
Moi aussi j'ai été récemment délaissé
Par ma famille de sang qui ne me reconnaît, désormais plus
Et maintenant, vois tu,
Tous les jours je goutte le sel de l'amer.
Chemin faisant, ils parlèrent et parlèrent
De leur solitude, remplissant les aires
De leur amitié nouvelle.