L’astico

Un œillet de poete me faisait de l'œil :
Un œil, à y voir de plus près, de vers
J'y voyais courir, tel un chevreuil,
À toute enjambée musicale, tel un Schubert
Des mots, ses pieds ensorcelés
J'avais beau lui courir après
Ses jeux de jambes endiablés
Me baladaient dans ses yeux incesissables.
Quelques notes mélancoliques
Des poètes ivres de vers alcoolique
Murmuraient à mon cœur des jours inconsolables
Ces matins d'été qui nous furent inoubliables :
Il ciselait l'aube dans le plus pure des safrans,
Tranpant sa plume dans nos jeux d'antant

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