Hier encore , mes sens rêveurs, t'imaginaient,
Et Mes yeux avides et gourmands te sculpteraient :
Du haut de ma créativité nouvelle,
Jeffeuillerai tes si timides prunelles
En des vers délicieux.
Je carameliserai ton regard
Qui se veut, si souvent, de vieux renard
Au ton bien sentencieux ;
Je le figerai au miroir de tes pensées
J'écouterai le murmure de tes soupirs
Et les cristalliserai en des ailes,
Sur lesquelles
Je pourrai, quand l'orage gronde,
Reposer mon âme vagabonde.
Et, quand enfin, dans ce si douloureux repentir,
Après tant d'années de froid silence
Nous nous retrouverons
Je n'aurai plus à imaginer.