Les vers solitaires

Deux vers, au comptoir des déboires
Dans l'insouciance de leurs verres,
Avides de vers pleins de mémoire
Vidaient, à grande lampée guerrière
Cette Ambroise, devenue si délicieuse.
Nus de toute émotions sentencieuses,
Ils dansaient sur les pages du temps,
Encrant* leurs plus secrets chagrins
Au son de ces puissants refrains
Que battaient les mesures de ces chants.
Les verres, avaient ainsi vidë,
Sur le comptoir des deboires
Le trop plein de leures mémoires,
En des pensées finement ciselées.
Puis, ils reprirent, au jour naissant,
Le file de leurs songes florissants.

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