Ces yeux

Cest yeux, pareil à des cierges
Enduillaient la pièce
De son regard noir.
Inerte et exangue d'espoir
Il laissait les sillons
De toutes ses douleurs
Labourer ses joues creuses.
Dans la profonde solitudes des heures
Il ne pouvait s'empêcher d'écouter le son
Des aiguilles qui tricotaient, avec lenteur,
Ces journées si longues et si oublieuses
De cette vie quil aurait tant aimé partager.
Mais renégat de cette société,
Par un beau soir d'été,
Alors que bourgonnaient des vies nouvelles
La vie, dans ses yeux tristes, S'étaient fané :
Un monde nouveau empli de sérénité
Lui avait enfin ouvert ses ailes

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