Dans les blancheurs matinales
À l'heure où s'évaporent tous les rêves
Au Chant des oiseaux au loin sur la grève,
La lune souffle son dernier voile.
Alors les étoiles, en nombre désordonné
Quittent mes larmes aux reflets de lumière
Moi qui laissais, au crépuscule, flâner,
Tant d'instants aux couleurs de mystères :
les pleines devenues Automnales
Bruissent alors leur première bise
Sur les champs se courbant des cigales
Bientôt, les langueurs hivernales
Blanchiront les sens songeurs
De nos yeux migrateurs.