Un devin, au regard scrutateur, cherchait une concubine
Il l'a trouva en une statue, qu'il appela divine
En effet, son corps, au reflet de soleil,
Rayonnait de tout son marbre en sommeil.
Son sourir de vermeil
Eblouissait ses sentiments.
Hélas, elle n'était que statue, sans mouvement.
Cette beauté sans cœur,
Exprimait la froideur
De ses yeux incrustés
De Rubis sanglant.
Comment donner vie une telle beauté
ce fut, quelques temps
L'objet de tous ses tourments :
Cette devinette se posa sur ces lèvres brûlantes
Bien que devin, cette question lui fut incessante :
C'est ainsi que naquit,
De cette amour impossible
la divine Devinette du devin