L’oubli du nounours

C'est avec un intérêt malicieux
Qu'il me couve de ses yeux :
Deux petits étangs ovales
Parés de cils longs comme des éventails
M'observent en détail
D'une couleur bleu Opale
Il semble sonder mon âme.
De ses pattes, il me réclame.
Regardant les pâles
Rayons du soleil,
qui, comme moi,
Se réveille,
Je le lui accorde une caresse
De mes yeux froids :
Il est 6h du matin
Et mon nounours
Est triste ce matin :
Je l'ai laissé,
Dans la course
De mes rêves effrénés
Sur le bas côté de ma nuit
Où il s'ennuit.

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