Le printemps
De son sourir de miel,
Le soleil
Dore les cafés ensevelis
Dans leur nuage
De rêverie.
C'est le printemps,
Et les paysages,
De leur renouveau,
Fleurissent les yeux.
Bientôt,
Les parades d'amour
Et leur regard de velours
Habilleront les forêts.
Allant chercher sa dulciné
Près de l'étang aux eaux claires,
Le crapaud
Attend le baiser de lumière
Qui le fera quitter ses oripeaux :
C'est pourquoi, avec le printemps
Fleurissent de nombreux princes charmants