Le temps s'est, hier, arrêté.
Dans une grande cour de recrée
Où les enfant criaient.
Sous le préau, il y avait Matteo
Au regard doux, comme une caresse.
Il était là, dans le flot
De cette multitude qui ne cesse.
Seul et rêveur, pendant des heures
Il s'imaginait voyager
Au dessus de ces visages.
Il les voyait comme des paysages :
Qui, du sourcil broussailleux
De ces gens aux airs ténébreux ;
Qui, de son nez fin et aquilin
Au flaire de requin.
Puis, il y avait Causette
Qui ne parlait guère.
Avec ses yeux de naguère,
Elle gardait ses pensées muettes
Dans la profondeur
De ses yeux couleur
D'embrun..