Le voltigeur

Son corps souple et fin,
Traçait des courbes en refrain.
Ses courbes, se Laissaient bercer
Au grée du vent de ses pensées.
De trapèze en triangle
Il étudiait tous les angles,
Pour faire naître la beauté
Des émotions qu'il ressentait
Là, une virgule, ici un point,
Quil mettait à l'honneur.
Une amour sans lendemain
Rennaissait, alors, dans le crissement
De cette plume qui voltige,
Libre ; et, c'est dans le prestige
De ses courbes parfaites
Que des vers libres et plein d'aisance
Donnèrent naissance
Aux plus talentueux des poètes

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