La pâte du mensonge

Les pattes, c'est derniers temps sempatent,
Et ce n'est pas s'en m épater.
C'est avec si peu de hâte
Qu'elles mettent la main à la pâte.

Elles prennent du ventre,
Tout en perdant l'usage de leur patte :
Elles sont dans l'antre
De la folies de tous ses bureaucrates.

Ainsi, un car pour pattes aux vitres apattantes,
Les invite par des mots aguicheurs.
Entrez mesdames ! un bon Pathé vous tante ?

Tout Enivrées par tant de bonheurs retrouvées,
Elles en oublieraient qu'en des temps pas si lointain
Elles vivaient libre, sans avoir à justifier
de leur bonne santé ; mais l'angoissant refrain
Des carpates, à leur oreilles œillères,
Leur avait fait oublier ce qu'était hier.

Et, c'est ainsi que, s'en plus de suspicion
se je jettant dans la gueule dévorante
De la plus incontrôlable soumission
Elles en devinrent une pâte impotente.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>