La paille, hier apres midi,
A voulu, avec le blé des vertes prairies,
Sabler le champagne.
Hélas il était parti en campagne :
La paille s'est retrouvée sans blé.
Il a du faire une assemblée des chants
Chacun des être vivants de la clairière,
A donner de la voix en votant :
L iris, fagoté dans ses œillères,
L'azalze qui nosait se laisser aller
Et les pensées arborant fièrement quelques idées.
Puis vint le vénérable Hêtre :
Vêtu de toute sa sagesse,
Le champ de la discorde se tue !
Il pouvait voir la paille dans chacun;
Ce qui donnât du grain à moudre à ses remontrances :
"Le pain est essentiel à la vie mais faut il encore qu'il y ai quelqu'un pour le manger"
Sur ces paroles toute de bon sens,
Un vent de paix souffla sur la verte prairie.