le temps d'un soupir
sur les rives de ton sourire,
l'on peut y voir le temps qui soupir.
il flâne, telle une âme en peine
étirant tes lèvres encore pleines.
aux commissures de nombre de mes rêve
tu égraines les rayons pâles de la vie
que j'aurai pu avoir et, tel un glaive,
tu déchires la quiètude de mes nuits
et tu drappes, de ta tendresse, les moments
volés à la réalité qui, chaque jour,
m'emprisonnent à ses songes chancelant
sourire imaginé ravive mes yeux
d'illusions qui se perdent dans l' amour
que je chercherais pour toujours dans les cieux.